Intervention de Sandrine Doucet

Réunion du 25 mars 2015 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

Monsieur Karaquillo, je vous remercie pour votre rapport extrêmement précis et qui ouvre l'horizon des questionnements sur le statut des sportifs. Je remercie également Mme Guyart et M. Carrière pour leur témoignage.

Vous dites dans votre rapport qu'être sportif est un métier qui s'apprend. À partir de quand apprend-on à être un sportif ? Les classes aux horaires aménagés ou les classes sportives sont-elles le creuset idéal ? Dans ce cas, leur pérennisation n'est-elle pas essentielle pour créer des habitudes d'accompagnement et de travail, propices à l'épanouissement ? N'est-il pas nécessaire d'instaurer autour de ces établissements une véritable politique de site qui lie les clubs, les collectivités territoriales, le personnel enseignant, pour aboutir à l'accompagnement le plus optimal possible ?

Il est indiqué dans votre rapport que près d'un tiers des basketteurs et plus de la moitié des coureurs cyclistes exercent, à l'issue de leur carrière sportive, un métier qui ne correspond pas à ce qu'ils souhaitaient. La validation des acquis de l'expérience n'est-elle pas le moyen de leur permettre de mieux intégrer le monde de l'entreprise ? J'effectue actuellement un travail sur la validation de l'apprentissage informel et non formel en Europe auprès de la commission des affaires européennes. À la lumière de ce que j'ai pu voir dans d'autres pays européens, je me demande si l'on ne devrait pas faire des progrès, en France, s'agissant de la reconnaissance des compétences développées par les sportifs dans l'entreprise au-delà de cette démarche de la validation. Quelles perspectives souhaiteriez-vous voir élargies dans ce cadre-là ?

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