Intervention de Dominique Nachury

Réunion du 8 juillet 2015 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Nachury, présidente de la mission d'information :

Certains d'entre vous ont dit qu'il n'y avait pas d'optimisme dans le rapport. Au contraire, mon opinion est qu'il y a énormément d'éléments positifs et encourageants dans tout ce que nous avons pu entendre et proposer. Bien entendu, un rapport met plutôt l'accent sur les difficultés, mais je veux souligner combien il y a de passion et d'enthousiasme sur ces questions dans le monde de l'éducation, que ce soit au lycée ou à l'université.

Le rapport ne nie pas l'importance du diplôme. Il s'agit simplement de dire qu'il faut replacer le diplôme, notamment le diplôme initial, à sa juste place, et d'insister en cohérence sur la reconnaissance de la formation continue.

S'agissant du baccalauréat, nous n'avons rien dit de définitif. Nous nous sommes contentés de décrire les améliorations à apporter à ce qui reste, je ne dirai pas, comme Jack Lang, un « monument », mais quelque chose qui marque un passage. C'est certainement une rupture, une bascule même. Mais la rupture et la bascule ont aussi une valeur. Il ne faut pas le nier, même si nous sommes là pour faciliter ces moments de passage.

Pour remédier à la méconnaissance du monde professionnel, l'école ne pourra apporter seule une réponse. Il y a une immense richesse d'initiatives sur le terrain, mais tout ce qui est fait n'est pas modélisable. Il faut tenir compte aussi de la nécessité de reconnaître l'autonomie des établissements ou des associations d'établissements.

On a parlé à plusieurs reprises des ESPE. C'est l'un des axes du comité de suivi de la loi pour la refondation de l'école de la République, que préside Yves Durand, et il faudra sans doute qu'il se saisisse des interrogations et des suggestions figurant dans le rapport.

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