Intervention de Henri Jibrayel

Réunion du 19 janvier 2016 à 16h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Jibrayel :

Monsieur Dino Cinieri, vous êtes, comme nous tous, très impliqué dans ce dossier. Si nous commençons à faire de la politique politicienne et à parler de MM. Mitterrand ou Chirac, nous n'arriverons à rien. Soit nous avons la volonté commune d'agir dans l'intérêt de ces personnels et de trouver une solution rapide, soit nous nous lançons dans des querelles intestines, comme nous le faisons dans l'hémicycle…

Aujourd'hui, la question qui se pose est de savoir comment les organisations syndicales peuvent rejoindre La Poste dans une négociation portant sur les reclassés. Cette affaire, en effet, n'a que trop duré et ces personnels ont été négligés, voire humiliés. Ils ne sont plus que 3 480 dans un groupe qui compte 260 000 agents. Vous savez le respect et l'amitié que j'ai pour vous, mon cher collègue. Aussi, je vous le dis, ne nous lançons pas dans des discussions stériles.

Quant à la CFDT, il y a des débats. Il faut que cette plateforme soit signée par l'ensemble des organisations syndicales. Nous verrons ensuite comment cela évoluera. Pour ma part, je reste optimiste, car je pense que la situation peut s'améliorer. Tout à l'heure, la directrice des ressources humaines de La Poste ne fermait pas la porte, mais elle ne voulait pas s'engager. Je la crois, mais je comprends aussi le personnel qui subit cette injustice depuis tant d'années.

Pour ces raisons, je demande à la présidente de notre commission de nous laisser encore quelques semaines pour essayer de trouver une solution rapide qui puisse satisfaire le plus grand nombre.

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