Intervention de Philip Cordery

Réunion du 6 avril 2016 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

Il est important que nous puissions échanger sur ces sujets au sein de la commission des affaires européennes, car s'il est une politique dans laquelle l'Europe fonctionne, c'est bien l'Europe spatiale, qui offre un exemple de la politique industrielle européenne que nous appelons de nos voeux. En termes d'innovation et de création d'emplois, c'est un moteur important de la politique économique européenne, et vos propos nous confirment que ses répercussions en matière de défense et de sécurité ou en matière environnementale sont réelles.

Le CNES y joue un rôle important, c'est l'une des fiertés de la France. Je voudrais souligner l'excellente coopération qui existe avec l'Agence spatiale européenne ; vous qui êtes au sein des deux institutions, vous en êtes certainement un acteur clé. J'étais la semaine dernière à l'ESTEC (European Space Research and Technology Centre) à La Haye, notamment pour y rencontrer les nombreux agents français qui constituent un cinquième de ses effectifs. J'ai trouvé des personnes enthousiastes, motivées par ce projet européen commun, ultra professionnelles, acteurs au quotidien de l'Europe.

Ma première question rejoint celle de M. Deflesselles : Galileo entre dans sa dernière phase opérationnelle. Où en sommes-nous en matière d'applications et de services ? La France se prépare-t-elle ? Est-elle bien positionnée dans les contacts industriels entre « startups », PME et sociétés qui développent ces services ? Serons-nous capables de montrer aux citoyens à quoi ont servi les importants investissements qui ont été réalisés dans ce domaine ? Pouvez-vous en mesurer les retombées en termes de croissance et d'emploi ?

Ma deuxième question porte sur la place de la France dans le marché des satellites et des partenaires du spatial. Nous avons vu que les Allemands étaient très présents dans la confection des satellites, des partenariats industriels européens se mettent-ils en place, et la France en fait-elle partie ?

Enfin, la prochaine conférence ministérielle aura lieu à la fin de l'année. Êtes-vous confiant, malgré la crise et les difficultés budgétaires de tous les États membres, dans le fait que l'investissement financier et humain des différents États membres de l'Agence spatiale européenne sera maintenu au niveau nécessaire pour qu'elle continue à se développer, innover et créer de l'emploi ?

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