Intervention de Laurent Degallaix

Réunion du 1er juin 2016 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Degallaix :

Je remercie M. Jean-Christophe Thiery et M. Maxime Saada de leur présence. Je n'oublie pas M. Gérald-Brice Viret. Monsieur, compte tenu des nombreux départs que le groupe vient de connaître, votre nom pourrait presque lui servir de slogan. (Sourires.)

Le rapprochement prévu entre Canal+ et BeIN Sports inquiète assez fortement les abonnés. BeIN Sports diffuse actuellement un certain nombre d'événements sportifs internationaux et nationaux, tels que les matchs de football de Ligue 1, de Ligue 2 et de Ligue des champions, ou les grands tournois de tennis comme celui de Wimbledon. Cela a certainement entraîné la migration d'une partie de vos abonnés vers BeIN. Dans un contexte économique difficile, les abonnés craignent de devoir, demain, payer deux fois pour continuer à regarder les mêmes programmes : une fois pour BeIN puis une fois pour Canal+. Les clubs sportifs sont également inquiets des répercussions que pourrait avoir un rapprochement sur les droits de diffusion.

Vous avez évoqué un résultat opérationnel de l'ordre de -264 millions d'euros. Si ces chiffres sont sincères, à y regarder de plus près, la façon de les présenter peut aussi offrir au groupe l'opportunité de faire une révolution à marche forcée. Certaines données ont été regroupées, ce qui n'était pas le cas lors des années précédentes. Si l'on ne prenait pas en compte divers éléments, comme tous les frais de fonctionnement, de publicité et de marketing de Canalsat, le résultat opérationnel de Canal+ ne serait pas négatif pour un montant de 264 millions d'euros, mais positif pour 100 millions !

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