Émilienne Poumirol, rapporteure
Émilienne Poumirol Pour ma part, j'ai été vraiment impressionnée par l'excellence du milieu médical dans l'armée, que ce soit au niveau des médecins, des chirurgiens, des infirmiers mais aussi des soldats, qui sont tous capables d'effectuer les premiers soins sur le terrain. Et dans les forces spéciales, les médecins sont non seulement d'excellents médecins mais aussi, selon les cas, d'excellents parachutistes ou nageurs de combat.En matière de prévention, nous avons rencontré la DGA et avons pu constater qu'elle conduisait beaucoup de recherches dans ce domaine. En outre, au centre de transfusion des armées de Percy, des travaux de recherche ont permis de miniaturiser les ...
Émilienne Poumirol, rapporteure
Émilienne Poumirol Le taux de reclassement est très faible. Il existe certes des conventions avec le privé, en particulier avec les entreprises de défense. Nous avons constaté que l'armée regrette que les collectivités locales n'aient pas suffisamment d'ouverture vers les blessés et qu'il n'existe pas d'obligation de recrutements de blessés dans les marchés publics, contrairement à ce qui existe au Canada.Les blessés touchent leur solde pendant un temps relativement long, de trois à cinq ou huit ans. Le problème est qu'ils sont ensuite perdus de vue par l'institution militaire. L'ONACVG, qui devrait d'ailleurs s'appeler l'office national des combattants, devrait jouer un ...
Émilienne Poumirol, rapporteure
Émilienne Poumirol Il existe certes des cellules qui s'occupent du reclassement des blessés mais nous ne disposons que de peu de chiffres précis sur ce sujet. Nous savons que 75 % des blessés psychiques quittent l'armée alors que la proportion est d'environ 50 % pour les blessés physiques. Nous disposons de très peu de chiffres sur le reclassement en 2013, quatre ou cinq dossiers sur 50 ont été acceptés, ce qui est extrêmement peu.
Émilienne Poumirol, rapporteure
Émilienne Poumirol Enfin, comme vous avez pu le constater, nous ne vous avons pas abreuvés de chiffres. Et peut-être vous en étonnez-vous comme ce fut notre cas, lorsque commençant notre cycle d'auditions nous avons innocemment sollicité des chiffres qui ne sont pas venus, ou très tard et parcellaires. Car, aussi étrange que cela puisse paraître, personne n'est en mesure de dire aujourd'hui précisément combien il y a de blessés dans l'armée. Il y a bien un recueil épidémiologique, mais limité à certaines pathologies. Il y a le nombre d'évacuations sanitaires, qui ne dit rien sur les blessés traités sur place. Il y a les chiffres communiqués par les cellules d'aide mais ...
Émilienne Poumirol, rapporteure
Émilienne Poumirol Ceci nous offre une transition toute trouvée pour aborder le thème de la blessure invisible, du syndrome post-traumatique auquel nous consacrons une partie de notre rapport. Nous tenons en premier lieu à répondre à des objections ou des réserves que nous avons pu entendre formuler ici ou là quant à la gravité, voire à la réalité de ce trouble. Nous avons rencontré plusieurs blessés, nous leur avons parlé, ils nous ont raconté leur histoire et nous sommes en mesure de vous affirmer que leur souffrance est bien réelle et que cette blessure les empêche de mener une vie normale et retentit sur leur entourage, qui souvent s'écarte d'eux. Reconnu comme ...
Émilienne Poumirol, rapporteure
Émilienne Poumirol Je pense moi aussi qu'il sera intéressant que nos collègues se saisissent un jour à nouveau du sujet pour mesurer les évolutions intervenues. Mais venons-en au blessé de guerre et au système mis en place par le service de santé pour le secourir. Ce système joue un rôle fondamental dans le moral du soldat et participe de ce fait pleinement à l'efficacité opérationnelle. Il est important de rappeler également que le déploiement précoce des structures médicales en OPEX est un élément essentiel de la faculté d'entrer en premier qui est une caractéristique française.Le système repose sur le sauvetage au combat et sur la médicalisation de l'avant, voire ...
Madame la ministre de la décentralisation et de la fonction publique, aujourd’hui, en France, près de 8,5 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Pas moins de 3,8 millions sont allocataires de minima sociaux et ce nombre a augmenté de 25 % entre 2009 et 2013. Fin 2012, un quart d’entre eux ont déclaré s’être privés sur des achats alimentaires ou avoir renoncé à des soins de santé.Au-delà de la crise économique, cela est la conséquence des choix politiques passés dans notre pays. Dès 2012, le Gouvernement a pris des mesures d’urgence destinées aux plus modestes, comme la revalorisation du RSA, l’extension des tarifs sociaux de ...
Vous avez su montrer l’exemple !
Ma question porte sur les politiques de santé au sein du SEA. Vous manipulez des produits dangereux. Y a-t-il des accidents et de quel type ? Dans le cas où vous avez des blessés, les prenez-vous directement en charge ou bien vous appuyez-vous sur des structures comme la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (CABAT) ? Enfin, pourriez-vous nous faire part de votre politique de prévention des risques ?
Vous sous-estimez le coût de la mesure !
La JDC, un faste ?
C’est la dixième fois qu’on l’entend !
Monsieur le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, la priorité du Président de la République, notre priorité, c’est l’emploi. Depuis que nous sommes arrivés au pouvoir, nous avons institué de nombreux dispositifs pour combattre le chômage, comme les emplois d’avenir ou les contrats de génération. Nous avons largement atteint l’objectif des 150 000 emplois d’avenir et de nouvelles mesures ont été adoptées pour intensifier l’effort en faveur des contrats de génération.Aujourd’hui, nous réaffirmons ce choix. Pendant le débat en commission du budget 2015, les députés socialistes ont déposé ...
Je tiens tout d'abord à souligner l'excellence de notre service de soins de santé des armées (SSA), en particulier sur l'opérationnel : nous sommes les seuls à avoir un personnel médical qui soit situé au plus près des combattants, ce qui est un gage de qualité et de survie pour nos soldats.Le projet « SSA 2020 », fondé sur un retour d'expérience de dix ans, s'inscrit dans le cadre d'une évolution majeure de notre système de défense caractérisée par une forte contrainte financière. Pour relever ce défi, le SSA doit s'appuyer sur un dispositif réactif et performant à la fois centré sur l'opérationnel et ouvert sur son environnement et ses ...
Ce sont des phrases toutes faites !
Monsieur le secrétaire d'État, je vous l'ai dit lors de votre dernière audition devant la commission de la défense, les personnels des EHPAD et des écoles de reconversion professionnelle (ERP) gérés par l'ONAC-VG s'inquiètent de la déclaration de l'association des mutilés de guerre, anciens combattants et victimes de guerre selon laquelle l'ONAC-VG doit se recentrer sur son coeur de métier au lieu de faire du médico-social. Le contrat d'objectifs et de performance de l'ONAC-VG va d'ailleurs dans le même sens.La visite que nous avons effectuée ensemble et avec Mme Rose-Marie Antoine, directrice générale de l'ONAC-VG, à l'ERP de Muret nous a confirmé ...
Contrairement à mon collègue M. Christophe Guilloteau, je me prononcerai pour l'adoption de ce budget qui crée de nouveaux acquis, notamment la reconnaissance des anciens combattants des OPEX comme quatrième génération du feu. La consolidation d'un budget, dans le contexte actuel des finances publiques et des nombreuses coupes effectuées dans d'autres missions, peut être considérée comme un succès. On doit le respect aux anciens combattants, et ce PLF montre que le Gouvernement n'oublie pas cette population et lui montre la reconnaissance de la Nation.L'ARS trouve que le coût de la journée d'hospitalisation et des opérations à l'INI s'avère élevé ; il ...
On parle beaucoup d'Europe, mais la défense relève du budget et de la souveraineté de chaque État. Les efforts de la France en la matière devraient être pris en compte dans les fameux critères de Maastricht.Nous comprenons vos revendications, en particulier à propos de la cyberdéfense, mais le redressement de nos déficits, dans un contexte difficile, nécessite des mesures aussi désagréables pour nous que pour vous.Plusieurs d'entre vous ont évoqué la fermeture éventuelle du Val-de-Grâce. Dans le cadre de la mission sur le suivi des blessés militaires, dont je suis chargée avec notre collègue UMP Olivier Audibert Troin, il ressort de nos contacts avec ...