Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier

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Je voudrais apporter une précision à ce qu'a dit le rapporteur général. En 2011, nous avions prévu une croissance de 1,5 % ; nous avons terminé l'année à 1,7 %.

Monsieur Muet, il faut dire les choses avec exactitude. La prévision de croissance est toujours très difficile à établir.

Nous avons, de la façon je crois la plus honnête, indiqué à plusieurs reprises, pendant la discussion générale, que nous ne contestions pas la prévision de croissance de 0,8 % retenue par le Gouvernement pour 2013, parce qu'une telle prévision doit d'abord se caractériser par le réalisme, mais aussi comporter

Voilà pourquoi je souhaite rectifier tout de suite ce qui a été dit. Les prévisions de croissance sont tellement difficiles à établir qu'il est trop aisé de critiquer la précédente majorité. En 2011 vous reprendrez les déclarations des uns et des autres , étant donné que nous sortions de la crise, nous avions été très prudents. Or la croiss...

En revanche, monsieur le rapporteur général, si vous parliez de 2012, je suis d'accord avec vous. Cela dit, je précise que, pendant le second semestre 2011, nous avons été conduits en permanence, par souci de réactivité et d'honnêteté intellectuelle, à réduire de mois en mois la prévision de croissance, compte tenu de l'évolution de la conjonct...

Il n'y a que les économistes pour faire aujourd'hui des affirmations catégoriques. Or, croyez-moi, les prévisions des économistes sont encore plus aléatoires que celles des météorologues ! (Sourires.)

Évitons la suspension de séance Ce que j'ai compris, c'est que, dans le rapport annexé, la notion de solde structurel est évoquée par référence au traité. Lundi, lors du débat sur la prise en compte des orientations budgétaires européennes, j'ai demandé à la vice-présidente de la Commission et à nos collègues du Parlement européen si, dans la ...

Vous nous avez lancé plusieurs défis, monsieur le ministre, et nous allons les relever les uns après les autres. Mais je commencerai par vous faire part de notre total soutien à votre objectif de réduire le déficit à 3 % en 2013, 2,2 % en 2014, pour atteindre le quasi-équilibre en 2017. Vous n'avez pas le soutien du président de l'Assemblée nat...

ce qui permet à notre pays d'emprunter à dix ans à 2 % à peine et à environ 0 % à moins d'un an sur les bons du Trésor français.

Le ministre Cahuzac est heureux de constater, semaine après semaine, qu'il va tenir son budget 2012 parce qu'il y aura par rapport aux prévisions de la loi de finances initiale presque 2 milliards d'économie sur les frais financiers. Vous auriez donc pu rappeler, monsieur le ministre, que vous le devez au fait que la précédente majorité a cons...

En revanche, si l'objectif est bon, si la trajectoire paraît satisfaisante, les moyens pour y parvenir ne le sont pas et, dès lors, cela peut jeter le doute sur la capacité de la France à respecter ses engagements comme elle a su si bien le faire au cours des trois années précédentes.

La loi de programmation pluriannuelle prévoit un partage de l'effort entre les dépenses et les recettes à égalité, la moitié sur les dépenses la moitié sur les recettes, à partir de 2014. En 2013, l'effort porte aux deux tiers sur les recettes, avec une augmentation massive des impôts, et seulement pour un tiers sur les dépenses. Je relève le ...

À partir de 2014, les deux tiers de l'effort doivent porter sur les dépenses et seulement un tiers sur les recettes. Auparavant, il faut traiter une question qui préoccupe beaucoup les économistes, et que M. Pierre Moscovici a évoquée tout à l'heure à cette tribune. Laquelle des deux est la plus récessive : la baisse des dépenses publiques ou ...

La raison en est simple : dans notre pays, les dépenses publiques représentent 56 % du PIB, ce qui signifie que nous battons tous les records en Europe.

Les dépenses représentent plus de 1 000 milliards d'euros. L'économie de dix milliards que vous nous proposez est vraiment curieuse : vous annoncez dix milliards d'économies, alors qu'en réalité en ne faisant rien, vous laisseriez, du fait même de votre inaction, les dépenses augmenter de vingt ou trente milliards. Je conteste complètement cet...

les premières décisions du Président de la République, à peine arrivé au mois de juin, ont été de relancer les dépenses publiques. Je vous avais averti à l'époque que vous engagiez sur la période 2012-2017 vingt milliards de dépenses publiques supplémentaires, chiffre que vous aviez contesté.

Après avoir vérifié mes calculs, que je tiens du reste à votre disposition, je confirme ce chiffre : en additionnant tous les postes remise en cause de la réforme des retraites et du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux ; augmentation très forte de l'allocation de rentrée scolaire ; coup de pouce au SMIC affectant toutes les collectiv...

commune qui vous est chère, afin de rencontrer un salarié agricole gagnant un peu plus que le SMIC. Celui-ci constate sur sa feuille de paye du mois de septembre qu'il a perdu 45 euros, et que sa perte se chiffrera même à 450 euros sur l'ensemble de l'année 2013.

Je vous mets au défi de lui expliquer qu'il n'a en réalité aucun problème puisque cela ne figure pas dans la loi de finances pour 2013 ! Vous ne pouvez pas raisonner comme cela ! Les Français, qui observent l'ensemble des mesures qui les touchent, constateront les faits suivants : huit millions de salariés perdront en moyenne 500 euros du fait...