Les amendements de Alain Chrétien pour ce dossier
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La proposition de loi de Christophe Guilloteau a le mérite de clore un débat sensible, un débat récurrent, un débat grave qui a occupé la mémoire de toutes celles et ceux qui ont vécu et survécu à ces moments tragiques. La proposition de loi de Christophe Guilloteau a été déposée dans la sérénité, dans un souci de consensus, de reconnaissance ...
Je n'ai pas connu cette période j'ai l'avantage de la jeunesse ; Mais mon père l'a connue et mon devoir de député, c'est le devoir de mémoire ! Ce n'est pas parce que je ne l'ai pas connue que je n'ai pas le droit d'en parler, cher collègue ! Je parle de la guerre d'Algérie par respect pour ceux qui sont tombés et par respect pour le peuple q...
car tout le monde sait ce qui s'est passé et d'autres collègues l'ont répété. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Second argument de fond : vous n'auriez pas les moyens de financer les dispositions de cette proposition de loi. Ironie de l'actualité : hier, Mme Marylise Lebranchu a proposé de supprimer le jour de carence pour les fonctionnaires,
disposition qui coûtera 70 millions d'euros par an au budget de l'État ! Une décision prise sans débat et à comparer au coût de cette proposition qui s'élève à 39 millions d'euros et qui, malheureusement, ira s'amoindrissant parce que les survivants disparaissent année après année.
Voilà l'incohérence, l'indigence, de votre politique ! Pour qualifier l'attitude de cette majorité, mes chers collègues, j'hésite entre le malaise et la désinvolture. Vous êtes en désaccord sur le fond, car certains, contrairement à d'autres, prétendent qu'il ne s'est rien passé après le 2 juillet.
Vous êtes également en désaccord sur la forme. Mes chers amis, nous vous invitons à ne pas voter cette motion de rejet préalable ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)