Les amendements de Alain Chrétien pour ce dossier

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Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, ce n’est pas une réforme des retraites, c’est une simple justification pour créer de nouvelles taxes afin de financer de nouvelles dépenses, au lieu de baisser les déficits des différents régimes. Annoncée le 28 février 2013 à grands renforts médiatiques par la mise en place d’un ...

On est bien loin du régime universel par points, moins complexe, plus juste, moins coûteux que nous appelions de nos voeux.

Vous nous proposez une réformette qui ne réglera rien. Il existe en France, mes chers collègues, quarante caisses de retraite distinctes, et une trentaine de régimes distincts.

Cette multiplication des caisses engendre des frais de gestion inutiles, évalués à 2,5 milliards d’euros. Les méthodes de calcul de la pension de retraite et d’âge de départ sont parmi les plus compliquées au monde. Nous avons un système avec trois paramètres : les deux âges légaux – l’âge d’ouverture des droits et l’âge d’annulation de la déc...

Cette absence de convergence est accentuée par les régimes spéciaux, lesquels reçoivent 686 millions d’euros des autres régimes. Ces régimes spéciaux ouvrent droit à des conditions très avantageuses qui ne semblent plus justifiées. Des métiers autrefois très pénibles ne le sont plus. Pourtant, l’État dépense près de 9,7 milliards d’euros par an...

Sur le financement, vous prévoyez une simple augmentation des charges sociales et des impôts plutôt que des mesures d’économie visant à baisser les déficits des différents régimes. Les cotisations des actifs et des retraités vont augmenter, alors qu’elles ont déjà été augmentées pour financer le retour de la retraite à soixante ans et la contri...

On ne peut pas dire que les applaudissements soient nourris. Cela en dit long sur l’enthousiasme de vos collègues !