Les amendements de Alain Fauré pour ce dossier
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En juillet 2012, nous avons dû faire face à un dilemme : lancer notre projet politique, qui répondait aux attentes de la majorité des Françaises et des Français, tout en tenant compte de la dégradation régulière des comptes depuis dix ans. La dette atteignait plus de 1 800 milliards d'euros et la dégradation des comptes pour l'année 2012 était ...
À chacun sa vérité, à chacun ses oreilles ! Le remboursement des intérêts de la dette est devenu le premier budget de l'État, hélas. Les augmentations de recette décidées ont été animées par un sentiment de justice devant l'effort qui avait été oublié pendant plus de dix ans. Nous avons notamment mis en place une tranche à 45 % pour l'impôt s...
Les fameux et trop célèbres pigeons sont venus se plaindre car nous les empêcherions d'agir à leur guise.
Parmi tous les Français, ils étaient ceux qui auraient dû se taire ! Ils sont les moins à plaindre. En effet, l'écart entre les plus fortunés et les moins fortunés ne cesse de grandir depuis dix ans. Mais la maîtrise des réseaux d'information a fait son oeuvre, favorisée par les prises de positions contreproductives de quelques députés de notr...
et bien sûr par le peu de scrupules d'une opposition préférant l'attaque pour cacher ses disputes internes à la méditation sur sa défaite électorale, qui aurait invité à plus de discrétion. Dans le brouillard médiatiquement orchestré par les derniers cités, nous avons pourtant poursuivi nos objectifs : les revenus du travail et les revenus f...
et les stocks options sont soumises au barème de l'impôt sur le revenu. Nous avons aussi courageusement baissé l'abattement sur les successions, ramené à 100 000 euros dès l'été 2012 car hériter n'est pas mériter.
À ceux qui y ont vu une atteinte à la propriété et au travail d'une génération pour la suivante, je rétorque que chaque génération doit se remettre en cause, se bousculer et créer. C'est aussi à méditer.
Le gain annuel des niches fiscales ne pourra plus désormais excéder 10 000 euros par an, d'autant que leur efficacité reste pour beaucoup une énigme économique, et est à coup sûr assez faible.
Le Gouvernement a mis en place des surtaxes sur les sociétés pétrolières et les banques pour intensifier leur participation à l'effort de redressement et répartir plus justement l'impôt sur les sociétés. En France, les PME sont plus taxées que les grandes entreprises. Nous avons commencé à inverser cette tendance. L'augmentation des recettes d...
Mais si, monsieur, cela fonctionne ! Il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Nous avons la volonté de soutenir l'émergence de nouvelles forces productives en aidant les PME, qui sont les plus créatrices d'emploi. Quelque 42 milliards d'euros sont alloués à la Banque publique d'investissement afin qu'elle accompagne le dévelop...
J'en termine, madame la présidente. 150 000 emplois d'avenir seront aussi proposés au cours des trois prochaines années pour faciliter l'intégration professionnelle des jeunes, une catégorie d'âge qui subit de plein fouet les conséquences de la crise.
En juillet 2012, la gauche a remis l'école au coeur des priorités publiques et elle fournit un effort exceptionnel d'embauche de 60 000 enseignants pour les cinq prochaines années. La loi rectificative budgétaire, adoptée en juillet 2012, a pris en compte cette volonté politique. Malgré un ralentissement économique, des rentrées fiscales moins...