Les amendements de Alain Fauré pour ce dossier

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Nous vous écouterons, monsieur Mariton ! Pire encore, ce que vous proposez, ce qui a été dit publiquement, c’est qu’il faut « faire descendre les impôts par l’ascenseur, et les dépenses par l’escalier ». Il faut dire les choses clairement : cela signifie que le déficit remonterait de manière immédiate et massive. Ce serait mettre à terre plusi...

et je ne parle même pas des idées de suppression de l’ISF qui reviennent à intervalles réguliers.

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission des finances, madame la rapporteure générale, mes chers collègues, le Gouvernement reste fidèle à son ambitieuse trajectoire initiale et à sa ligne politique qui consiste à redresser les finances publiques, à favoriser une politiqu...

…nous avaient annoncé avec force et vigueur, la proposition de déficit élaborée par la France a été acceptée et soutenue par la Commission européenne. Il est vrai que ce scénario permet de poursuivre les efforts nécessaires à un assainissement des finances, tout en ne compromettant pas la reprise encore fragile de notre économie, dont l’Europe ...

Toutes les économies sur la dépense ne sont pas identiques : celles proposées par le Gouvernement visent à limiter, autant que possible, l’impact négatif qu’elles pourraient avoir à court terme sur la croissance, tout en préservant notre modèle social. Nous ne consacrons pas suffisamment de temps à expliquer et à défendre notre action, pendant...

Chacun l’aura compris : nous maintenons nos priorités – l’éducation, l’emploi et la sécurité –, mais nous savons aussi adapter nos objectifs à l’évolution de la situation.

Ainsi le Gouvernement a-t-il décidé d’augmenter les crédits du budget de la défense de 1,1 milliard d’euros – ou de 600 millions d’euros pour les puristes – par rapport à la loi de finances initiale pour 2015, afin de mieux assurer la sécurité des Français en raison de l’amplification de la menace terroriste.

La priorité à l’éducation est maintenue : à la création de postes et à la réforme de l’enseignement secondaire, nous ajouterons, pour un montant de 350 millions d’euros, le changement des manuels scolaires. Comme la croissance ne crée pas suffisamment d’emplois – notre autre priorité –, nous maintenons la programmation du même volume d’emplois...

Nous avons fait les bons choix et nous les faisons encore. La France va mieux. Le déficit public sera ramené à 3,8 % du PIB en 2015, 3,3 % en 2016 et 2,7 % en 2017, et nous gagnerons la bataille de l’emploi.