Les amendements de Alain Fauré pour ce dossier

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Je voudrais répondre à Frédéric Lefebvre, qui a évoqué l’écart qui se creuse entre la France et l’Allemagne. Cet écart s’explique aussi par le fait qu’en Allemagne, les familles doivent tout assurer elles-mêmes. Dans la mesure où il n’y a pas beaucoup de crèches, les parents sont obligés d’assurer la surveillance de leurs enfants. En France, ...

Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, j’ai écouté les différentes interventions dans la discussion générale du projet de loi de finances pour 2013 et je suis surpris par celles de nos collègues de l’opposition et du groupe GDR.

Pour les premiers, nous serions les artisans de la situation catastrophique du pays et notre projet de budget pour 2014 n’y apporterait aucune solution.

Une consultation pour amnésie avérée s’impose. Il doit pourtant bien y avoir une raison pour que vous soyez dans l’opposition. En mai 2012, votre compte de résultats affichait une dette sans précédent et un chômage en hausse. Une cure de réflexion prolongée aurait dû s’imposer mais, hélas, vous préférez vous opposer sans modération et nous empê...

Nos confrères du Front de gauche, quant à eux, souhaiteraient que nous allions plus vite dans la redistribution de ce que nous n’avons plus ; je vois parfois avec stupéfaction certains de mes collègues les soutenir.

Tout cela contribue à alimenter un sentiment anxiogène que les Français ne méritent pas. Cependant, nous continuerons à travailler avec volonté et sans relâche à l’essentiel : reconstruire le pays, redonner confiance, faire baisser la dette et dynamiser l’emploi. Le projet de loi de finances 2014 s’inscrit dans cette voie. J’invite ceux qui pa...

Tout d’abord, la maîtrise des dépenses est réelle, car nécessaire en raison du niveau de notre dette. Pour 2014, nous prévoyons une réduction des dépenses de 15 milliards d’euros, ce qui permet d’assurer la quasi-stabilité des prélèvements. Nous allons devoir rembourser 46,7 milliards d’euros d’intérêts, moins qu’en 2013 – ce qui est déjà un mi...

C’est aussi un budget de soutien et de stimulation à l’emploi – l’emploi que je qualifie de décrété…

Ce sont 150 000 emplois d’avenir et 100 000 contrats de génération, mais aussi la consolidation de 340 000 emplois aidés non marchands qui sont financés.

Nous ajoutons également 2 000 emplois au sein de Pôle Emploi pour accompagner les chômeurs, qui en ont vraiment besoin.

S’agissant de la stimulation dans le secteur privé, nous accompagnerons les entreprises, et notamment les petites et moyennes entreprises, avec le PEA PME qui favorisera leur financement en fonds propres. Nous apporterons douze milliards de crédits pour abonder le programme d’investissement d’avenir au service de la croissance et de l’emploi, l...

Krasucki va vous donner des chiffres : ce budget apporte un soutien à la jeunesse par la création de 55 000 bourses de 1 000 euros pour les étudiants dont les revenus des parents sont inférieurs à 33 000 euros, et un soutien de 400 millions d’euros au titre du tarif social de l’électricité. Nous confortons notre modèle social grâce la dispositi...

C’est aussi un budget plus juste sur le plan fiscal, grâce à la taxation à 75 % des très hauts revenus, à la réforme des droits de successions et aux prélèvements sociaux sur les produits de placements. En somme, c’est un budget réaliste et volontariste…

La confiance ne se décrète pas, elle se gagne. Allons à l’essentiel. Il nous faut de la croissance pour créer de l’emploi, et de la richesse pour redonner de la dignité et de la fierté à des catégories dont nous ne prononçons jamais les noms ici : aux ouvriers, aux employés, aux cadres, aux artisans, aux chefs d’entreprise, aux agriculteurs et ...