Déposé le 18 mai 2013 par : M. Fasquelle.
Supprimer cet article.
Les défis qui se posent à l’université et à la recherche française sont immenses : offrir une formation adaptée et qualifiante aux étudiants, soutenir l’innovation, retrouver l’attractivité et le rayonnement scientifique et intellectuel d’un grand pays comme le nôtre. C’est la raison pour laquelle dès 2007, la précédente majorité a voulu relever ces défis notamment avec le vote de la Loi Libertés et Responsabilités des Universités que les socialistes n’ont pas soutenue.
Cette loi fondatrice est de l’avis de tous une des réformes majeures du précédent quinquennat.
La volonté du Gouvernement de revenir en partie sur la loi LRU ne répond pas à une nécessité et même si ce projet de loi ne remet pas explicitement en cause l’autonomie des universités, grande avancée de la loi LRU, il porte en lui les germes d’un futur blocage de leur administration. La suppression des PRES qui sont remplacés par des communautés d’universités, sorte de « super-universités » uniquement territorialisées risque de briser la dynamique qui a été engagée depuis 5 ans dans les universités françaises.
La conclusion du Rapport d’information des Sénateurs Dominique GILLOT (Socialiste) et Ambroise DUPONT (UMP) indique bien qu’il « faut laisser le temps aux réformes d’ampleur de produire leurs effets dans la durée, surtout lorsqu’elles se voient opposer de fortes résistances culturelles en interne. […] Au contraire, les universités réclament un renforcement des moyens et une amélioration des mécanismes qui leur permettent d’exercer cette autonomie dans des conditions optimales ».
Ce n’est pas ce qui nous est proposé dans ce texte.
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