Déposé le 21 juin 2013 par : M. Benoit, M. de Courson, M. Demilly, M. Favennec, M. Folliot, M. Fritch, M. Fromantin, M. Gomes, Mme Sonia Lagarde, M. Maurice Leroy, M. Morin, M. Pancher, M. Piron, M. Reynier, M. Rochebloine, M. Salles, M. Sauvadet, M. Tahuaitu, M. Tuaiva, M. Vercamer, M. Philippe Vigier, M. Zumkeller.
Après l'article L. 133-3 du code de la consommation, est inséré un article L. 133-5 ainsi rédigé :
« Art. L. 133‑5. – Les contrats et documents remis à l'acquéreur d'un véhicule automobile neuf lors de sa vente ou lors de la souscription par celui-ci d'un contrat ayant pour objet d'étendre les garanties sur le véhicule, doivent comporter une mention explicite d'information du droit du bénéficiaire de ces garanties légales ou étendues de faire entretenir et réparer ce véhicule auprès du prestataire de son choix pour toutes les prestations non prises en charge au titre de la garantie ou au titre d'une opération de rappel.
« Une mention identique doit figurer de façon ostensible dans le carnet d'entretien du véhicule quelque soit son support, physique ou numérique. ».
Dans son avis en date du 8 octobre 2012, l'Autorité de la Concurrence (ADLC) a souligné l'importance du rôle de la garantie dans le lien entre le consommateur et le réseau du constructeur ainsi que les désavantages qui en résultent pour les réparateurs indépendants et les consommateurs. Elle souligne que « les risques de préemption du secteur de l'entretien-réparation sont alors d'autant plus dommageables que l'effet fidélisant de ces contrats se prolonge pendant une durée moyenne de quatre ans et qu'ils concernent en moyenne 20 % des immatriculations de véhicules, ce pourcentage étant en augmentation ». (point 432 de l'avis).
L'ADLC recommande la mise en œuvre de mesures complémentaires, relevant du droit de la consommation, visant à ce que les clauses ou l'ensemble des documents soumis au consommateur par le constructeur soient parfaitement clairs et explicites quant à la possibilité pour celui-ci d'utiliser les services d'un réparateur indépendant sans perdre le bénéfice de la garantie.
Cet amendement vise donc à mettre en oeuvre cette préconisation de l'ADLC en insérant dans le code de la consommation en introduisant l'obligation d'information du consommateur de la possibilité de choisir un réparateur indépendant sans perdre les bénéfices de la garantie constructeur.
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