Déposé le 23 juillet 2013 par : M. Apparu, M. Abad, M. Philippe Armand Martin, M. Tetart.
I. L'article 10‑1 de la loi n° 75‑1351 du 31 décembre 1975 relative à la protection des occupants de locaux à usage d'habitation est supprimé.
II. L'article L. 210‑2 du code de l'urbanisme est supprimé.
III. Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Les articles 1584 bis et 1594 F sexies sont supprimés.
2° A la première phrase du I de l'article 1840 G ter, les mots : « ,de taxe de publicité foncière ou de taxe additionnelle aux droits d'enregistrement ou à la taxe de publicité foncière » sont remplacés par les mots : « ou de taxe de publicité foncière » .
IV. L'article 41 ter de la loi n° 86‑1290 du 23 décembre 1986 tendant à favoriser l'investissement locatif, l'accession à la propriété de logements sociaux et le développement de l'offre foncière est ainsi modifié :
1° A la première phrase du premier alinéa, les mots : « pour un ou plusieurs secteurs locatifs » sont remplacés par les mots :« pour un même secteur locatif » ;
2° La deuxième phrase du dernier alinéa est supprimée.
V. La loi n° 89‑462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86‑1290 du 23 décembre 1986 est ainsi modifiée :
A. La dernière phrase du premier alinéa de l'article 11‑1 est supprimée.
B. 1° - Le II de l'article 15 est ainsi modifié : a) Au septième alinéa, le mot : « quatrième » est remplacé par le mot : « troisième », et les mots : « de l'article L. 111‑6‑1 du code de la construction et de l'habitation » sont remplacés par les mots : « de l'article 1er de la loi n° 53‑286 du 4 avril 1953 modifiant la loi n° 48‑1360 du 1er septembre 1948 portant modification et codification de la législation relative aux rapports des bailleurs et locataires ou occupants de locaux d'habitation ou à usage professionnel » ; b) La seconde phrase du huitième alinéa est supprimée ;
c) Le dernier alinéa est supprimé.
2°. - Le a de l'article 25‑1 est supprimé.
Cet amendement vise à supprimer la loi Aurillac de 2006 qui encadre et limite la vente à la découpe.
Il est indispensable de faire revenir sur le marché les investisseurs institutionnels qui proposent des loyers modérés. Alors qu'ils étaient propriétaires de 23% du parc locatif privé en Ile-de-France dans les années 1990, ils le sont aujourd'hui qu'à 3%.
Le blocage des loyers représente déjà un mauvais signal et les limite dans leur rentabilité, la loi Aurillac représente aujourd'hui un frein et tend à les maintenir éloignés du marché locatif pourtant en manque d'offre de logements à loyers modérés.
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