Déposé le 7 octobre 2013 par : M. Carpentier, M. Braillard, M. Chalus, M. Charasse, Mme Dubié, M. Falorni, M. Giacobbi, Mme Girardin, M. Giraud, M. Krabal, M. Moignard, Mme Orliac, M. Robert, M. Saint-André.
I. − Après l'alinéa 2, insérer l'alinéa suivant :
« 1° bis Au premier alinéa, après la première occurrence du mot : « année », sont insérés les mots : « sauf pour les montants inférieurs ou égaux à une retraite moyenne »; ».
II. − En conséquence, après l'alinéa 3, insérer l'alinéa suivant :
« 2° bis Au deuxième alinéa, après le mot :« suivante », sont insérés les mots : « sauf pour les montants inférieurs ou égaux à une retraite moyenne » ; ».
Reporter la date de revalorisation des pensions au 1 er octobre revient concrètement à priver les retraités de la revalorisation de six mois de pension. Le pouvoir d'achat des retraités s'en trouverait diminué, d'autant plus si celui-ci perçois une faible somme.
Ainsi, dans le cas d'une inflation à 1,2 %, les retraités perdraient 0,6 % de leur pouvoir d'achat. Un dommage non négligeable surtout si l'on considère les plus âgés comme un vecteur dynamique dans la consommation des ménages français.
Concrètement, une pension mensuelle de 1 000 euros qui bénéficie d'une revalorisation de 2 % aurait été de 1 020 euros dès le 1er avril. Après la réforme, elle ne sera de 1 020 euros qu'à partir du 1er novembre. D'où une perte de 120 euros.
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