Déposé le 3 février 2014 par : M. Mamère, Mme Auroi, M. Roumegas.
A l'alinéa 61, après les mots :
« soutenir des services d'eau et d'assainissement performants et durables »
Ajouter le signe et les mots :
« , en favorisant une gestion publique et collective de ce bien commun. »
Aujourd'hui dans le monde, 34 000 personnes meurent chaque jour du manque d'eau potable, 1,5 milliard de personnes n'y ont pas accès et 9 pays partagent 60% des réserves mondiales d'eau.
Une gouvernance centrée sur des intérêts privés a montré ses limites, repoussant toujours plus loin les perspectives d'une gestion publique et collective de l'eau, gage de transparence et d'équité dans l'accès à l'eau.
Les Français, à la veille du scrutin municipal, se questionnent fortement sur l'opportunité d'un retour en régie des services d'eau. Quels sont les impacts de l'exportation du « modèle français » de partenariat public-privé dans les pays du Sud? Quel bilan tirer de la mise en oeuvre de la loi Oudin-Santini?
De la Bolivie à l'Indonésie, en passant par l'Argentine, l'exportation du « modèle français » a engendré des hausses de tarifs à des niveaux inabordables pour les populations ainsi que parfois un choc culturel (l'eau est sacrée dans de nombreuses cultures, sa privatisation est un non-sens).
Cet amendement est un hommage à Danielle Mitterand qui a combattu inlassablement pour le droit à l'accès universel des populations à l'eau.
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