Déposé le 16 mars 2015 par : M. Krabal.
L'article L. 161‑1 du code rural et de la pêche maritime est complété par une phrase ainsi rédigée : « Leur emprise concoure à la trame verte prévue par l'article L. 371‑1 du code de l'environnement. »
Le maintien d'une trame verte cohérente et peu onéreuse peut être basé sur la gestion des chemins ruraux. Pour rappel, la superficie de chemins ruraux en Picardie est estimée à plus de 20 000 ha dont environ 8 000 auraient disparu. Ce sont de véritables refuges pour la biodiversité qu'elle soit ordinaire ou parfois remarquable. En effet, les bandes enherbées, les haies … qui longent ces espaces sont précieux face à la fragmentation des milieux naturels, à leur isolation et à leur diminution.
Toutefois, les maires qui ont la charge de la conservation des chemins ruraux ont de nombreuses difficultés à agir. En effet, d'une part ceux qui sont motivés pour préserver le patrimoine communale, sont face à une législation complexe et de nombreuses réticences de la part de certains administrés et d'autres parts, il est fréquent que les élus soient concernés, directement ou indirectement.
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