Déposé le 29 septembre 2014 par : M. Gagnaire, Mme Laclais, M. Le Déaut, Mme Huillier, Mme Crozon, M. Binet, M. Fourage, M. Plisson, Mme Marcel, M. Boisserie, M. Ferrand, Mme Martinel, Mme Chapdelaine, Mme Chauvel, M. Delcourt, Mme Le Dain, M. Vergnier.
Après l’article 4.II insérer :
« Toutes les nouvelles installations sportives extérieures sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat et de ses établissements publics, des collectivités locales, d’associations ou sociétés régies par des fédérations sportives feront preuve d’exemplarité énergétique en utilisant les énergies renouvelables pour la mise hors gel de leurs installations et seront chaque fois que possible, à énergie positive. »
Le monde sportif a déjà manifesté par le passé son implication volontaire en faveur du développement durable, par exemple sous la forme de la charte du sport pour le développement durable adoptée le 2 juillet 2008 par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), qui place la lutte contre le changement climatique et la promotion de la sobriété énergétique parmi ses huit objectifs fondamentaux.
Toutefois la Ligue de Football Professionnelle exige des clubs professionnels de ligue 1 de maintenir des terrains praticables quelles que soient les conditions météorologiques. Si la rencontre est annulée au dernier moment, Les textes de la Ligue de Football Professionnelle prévoient une amende pouvant aller de 20 000 à 50 000 euros pour un club n’ayant pu protéger son terrain auxquels s’ajoutent les frais de dédommagement de l’équipe adverse. En cas de match télévisé, les frais peuvent s’élever à 250 000 euros par match.
Pour satisfaire à ces exigences, plusieurs clubs et collectivités locales propriétaires des stades se sont d’ores et déjà équipés d’une pelouse chauffante. A Sochaux, ce sont près de 28 km de câbles en aluminium qui ont été installés sous la pelouse du stade Bonal, chauffée dès que la température extérieure descend à 3 °C. Cela représenterait environ 60 000 euros d’électricité par an avec un investissement initial de 350 000 euros pour le câblage. D’autres clubs préfèrent utiliser jusqu’à 2 000 litres de fioul par jour pour éviter que leur pelouse ne gèle !
Cette demande des dirigeants du football professionnel ne peut être recevable qu’à la condition d’utiliser les énergies renouvelables pour la mise hors gel des installations sportives extérieures.
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