Déposé le 13 février 2015 par : Mme Hurel, Mme Troallic, Mme Bruneau, M. Premat, M. Féron, M. Dupré, Mme Gueugneau, Mme Beaubatie, M. Valax, M. Boudié, M. Assaf, M. Jalton, Mme Le Dain, M. William Dumas, M. Roig.
Après le sixième alinéa, est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Si, dans un délai raisonnable, l’arrêt des traitements de maintien en vie n’a pas encore provoqué le décès du patient, à l’initiative de l’équipe médicale ou de l’entourage, et après avoir consulté respectivement l’entourage ou l’équipe médicale, le médecin peut procéder à l’administration d’une injection de nature à provoquer le décès dans un délai plus court. »
Le présent amendement vise à éviter les situations d’agonies prolongées dans le cadre du traitement à visée sédative et antalgique associé à l’arrêt des traitements de maintien en vie.
En effet, l’arrêt d’un traitement de maintien en vie, y compris de la nutrition et de l’hydratation artificielle, ne garantit pas la survenue rapide du décès. Cette situation d’agonie est susceptible d’entrainer une souffrance psychologique pour l’entourage du patient.
Afin de prévenir cette situation, il apparaît nécessaire de permettre au médecin de recourir à un geste actif provoquant la survenue rapide du décès, dans le respect des conditions de déontologie et de dignité qui s’imposent. L’initiative est laissée soit au médecin soit à l’entourage du patient lorsqu’ils estiment que l’agonie se prolonge au-delà du raisonnable.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.