Amendement N° 1304 (Non soutenu)

Modernisation du système de santé

Déposé le 29 mars 2015 par : M. Bompard.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

I. – À la fin de l'alinéa 2, substituer au mot :

«  modifié »

le mot :

«  rédigé ».

II. – En conséquence, substituer aux alinéas 3 et 4 l'alinéa suivant :

«  Seul le médecin peut octroyer des méthodes contraceptives d'urgence. Ces prérogatives ne peuvent s'appliquer aux sages-femmes ».

Exposé sommaire :

Pratiquer un avortement par voies médicamenteuses n'est pas sans risque : saignements, infections, vomissements, douleurs abdominales, perturbation du cycle menstruel, perforation ou lacération du col de l'utérus et à long terme des cancers de l'utérus, des ovaires, du foie, du sein peuvent apparaître. Face à de telles complications, les sages-femmes ne sont pas formées. Seuls les médecins le sont. À ce titre, c'est exclusivement aux médecins que revient le droit de pratiquer des IVG.

D'autre part, la définition du métier de sage-femme est d'accompagner la femme enceinte du début de sa grossesse à la naissance de l'enfant. En procurant des médicaments amenés à détruire le fœtus, les sages-femmes seront amenées à établir des actes contraires à l'éthique de leur profession.

Enfin, demander aux sages-femmes de pratiquer des actes qui entraînent un avortement pour des prétextes d'efficacité et mercantiles -les personnes qui refusent cette tâche sont nombreuses, établissons une politique autre que celle de la solution unique à savoir l'avortement- est irrespectueux de leur dignité. Irrespectueux vis-à-vis de la femme, de l'enfant qu'elle porte et de la société.

Seuls les médecins doivent avoir cette prérogative.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion