Déposé le 16 mai 2015 par : M. François-Michel Lambert, M. Baupin, Mme Duflot, Mme Abeille, M. Alauzet, Mme Allain, Mme Attard, Mme Auroi, Mme Bonneton, M. Cavard, M. Coronado, M. de Rugy, M. Mamère, Mme Massonneau, M. Molac, Mme Pompili, M. Roumegas, Mme Sas.
Compléter l'alinéa 4 par la phrase suivante :
« Ces véhicules sont équipés de technologies permettant de limiter les émissions de polluants atmosphériques issus de la motorisation et de l'abrasion. »
Le trafic routier constitue d'une des principales sources d'émissions de particules fines en France.
Or, selon l'Observatoire de la qualité de l'air en Ile-de-France, 55 % des particules fines proviennent du diesel, mais 41 % de ces particules émanent également de l'abrasion des plaquettes de freins, des pneumatiques, ou encore de l'embrayage.
A titre d'illustration, les particules fines émises par les freins représentent à elles seules 20.000 tonnes par an. Elles sont principalement constituées de carbone suie, de carbone organique, de métaux lourds, hautement toxiques, pouvant être à l'origine de cancers, maladies pulmonaires et cardio-vasculaires. Il s'agit donc d'un véritable problème de santé publique.
Dans ce contexte, et alors que la France doit à ce jour faire face à de sévères pics de pollution, il convient de réduire les émissions de polluants atmosphériques, quelles que soient leurs sources (motorisation et abrasion), en prévoyant la mise en place de technologies dédiées.
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