Déposé le 28 juin 2016 par : Mme Hobert, M. Carpentier, M. Chalus, M. Charasse, M. Claireaux, Mme Dubié, M. Falorni, M. Giacobbi, M. Giraud, M. Krabal, M. Jérôme Lambert, M. Maggi, Mme Orliac, Mme Pinel, M. Robert, M. Saint-André, M. Schwartzenberg, M. Tourret.
Au second alinéa de l'article L. 113‑2 du code du sport , après le mot : « subventions », sont insérés les mots : « , en tenant compte des efforts réalisés pour l'inclusion sociale des personnes défavorisées, ».
Cet amendement vise à apporter une précision concernant le versement de subventions publiques aux associations et sociétés sportives afin de les inciter à réaliser davantage d'efforts d'inclusion sociale pour les personnes défavorisées.
De nombreux pratiquants d'activités sportives sont particulièrement défavorisés et il conviendrait d'inscrire dans la loi que l'État leur porte une attention particulière incitant les associations et sociétés sportives à prendre en charge certains coûts entravant la pratique d'un sport.
L'expérience montre que de plus en plus de jeunes n'ont pas les moyens financiers pour pratiquer une activité sportive régulière, en dépit démarches volontaires d'accueil par des dirigeants de clubs sportifs, souvent à titre gratuit.
La pratique d'un sport est nettement préférable à l'inactivité, il enseigne souvent l'esprit d'équipe, le respect des engagements et des règles, le dépassement de soi, la solidarité, ou encore la reconnaissance du talent individuel et collectif.
Albert Camus a eu des mots très justes à ce sujet, « Ce que je sais de plus sûr à propos de la moralité et des obligations des hommes, c'est au sport que je le dois », a-t-il déclaré lors d'un entretien donné en 1953 au bulletin du Racing universitaire d'Alger.
Albert Camus avait joué au football dans ce club comme gardien de but en junior, ces propos témoignent de l'importance qu'il accordait au sport, véritable école de la vie.
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