Déposé le 28 juin 2016 par : M. Poisson.
Supprimer cet article.
Cet article ouvre une brèche dangereuse vers la remise en cause des fêtes chrétiennes dans notre calendrier. Si c'est le lundi de Pentecôte qui est remis en cause aujourd'hui, cela pourrait être Pâques ou Noël demain.
Cet article ne s'appliquerait que dans très peu de cas de figure puisque, dans certaines entreprises, le lundi de Pentecôte est désormais un jour de travail depuis l'instauration de la journée de solidarité.
Il pourrait créer des conflits au sein des entreprises et mettre les chefs d'entreprise en difficulté s'ils refusent cette portabilité à certains de leurs employés. S'ils la refusent à certains et pas à d'autres, certaines années et pas d'autres pour des raisons internes à l'entreprise. Leurs salariés vindicatifs pourraient ainsi les accuser de non-respect de leurs religions ou croyances.
Il serait par ailleurs aberrant dans certains cas de permettre à un salarié de demander à travailler le lundi de pentecôte alors qu'il est chômé pour tout le reste de l'entreprise. On peut penser à des entreprises industrielles ou il faudrait faire tourner la chaîne de production pour un seul salarié ou allumer tout un entrepôt pour un seul salarié, sans quoi la journée de travail de ce salarié se résumerait à de la simple présence.
Il pourrait également favoriser des dérives communautaristes dans le cadre de l'entreprise.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.