Déposé le 3 juin 2014 par : M. Lurton.
À la fin de l'alinéa 5, substituer au mot :
« partiellement »,
les mots :
« pour six mois ».
Le présent amendement est le premier d'une série d'amendements visant à simplifier et rendre plus opérationnel le dispositif prévu par le Sénat.
En effet, la succession de deux décisions du juge, à trois mois d'intervalle, définissant des taux de répartition des allocations familiales entre la famille et le service de l'aide sociale à l'enfance (ASE) différents, risquent de rendre la procédure beaucoup plus complexe à la fois pour l'administration de la justice et pour les caisses d'allocations familiales.
C'est pourquoi, tout en conservant, d'une part, l'idée d'une première période dite « d'observation », et, d'autre part, le principe d'une répartition ultérieure de la part des allocations familiales dues pour l'enfant entre la famille et l'ASE, en fonction du comportement de la famille pendant la période d'observation, il est proposé :
- de fixer à six mois la période d'observation, de manière à ce que la fin de celle-ci coïncide avec une audience déjà programmée du juge (les mesures de placement sont généralement revues au bout de six mois) ;
- de permettre le maintien total (ou la suppression complète) des allocations familiales à la famille pendant cette période ;
- de prévoir un réexamen de la situation à six mois et la possibilité, pour le juge, outre de maintenir ou de supprimer en totalité les allocations à la famille, de décider de répartir les allocations familiales dues pour l'enfant entre la famille et l'ASE sur la base d'un taux fixe (35 % pour la famille, 65 % pour l'ASE).
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