Déposé le 29 septembre 2014 par : M. Abad, M. Fasquelle, M. Albarello, Mme Rohfritsch, M. Straumann, M. Hetzel, M. Vitel, M. Chartier, M. Daubresse, M. Morel-A-L'Huissier, M. de Ganay, M. Breton, M. Decool, M. Gandolfi-Scheit, Mme Grommerch, M. Sturni, M. Luca, M. Chevrollier, M. Ginesy, M. Courtial, M. Siré, M. Aubert.
À la fin de l'alinéa 28, substituer aux mots :
« à 50 % à l'horizon 2025 »
les mots :
« , sous réserve qu'il n'y ait aucun impact sur la sécurité d'approvisionnement ».
Amendement de repli.
Dans un contexte de crise, l'énergie nucléaire renforce la sécurité d'approvisionnement énergétique. La France importe la totalité des énergies carbonées qu'elle consomme. En revanche, pour l'électricité, elle est le pays le plus exportateur en Europe, avec un excédent d'environ 2 milliards d'euros par an13. Si l'électricité produite par l'énergie nucléaire devait être remplacée par des centrales à gaz, les importations augmenteraient encore de 20 à 35 milliards d'euros par an. L'uranium utilisé pour produire de l'électricité d'origine nucléaire est importé (500 millions d'euros par an environ14, soit 100 fois moins que l'importation d'énergies carbonées). L'uranium représente seulement 5 % du coût de production nucléaire. La France a sur son territoire des stocks stratégiques pour 3 à 5 ans de consommation, et, avec AREVA, poursuit le développement à l'étranger d'un portefeuille diversifié correspondant à 28 années de consommation française15. Au total, la moitié des réserves mondiales totales d'uranium se trouve dans des pays politiquement stables, membres de l'OCDE, comme le Canada ou l'Australie.
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