Amendement N° 1803 (Adopté)

Modernisation du système de santé

Déposé le 30 mars 2015 par : Mme Allain, Mme Michèle Delaunay, M. Roumegas, Mme Abeille, M. Alauzet, Mme Attard, Mme Auroi, M. Baupin, Mme Bonneton, M. Cavard, M. Coronado, M. de Rugy, Mme Duflot, M. François-Michel Lambert, M. Mamère, Mme Massonneau, M. Molac, Mme Pompili, Mme Sas.

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Le chapitre II du titre unique du livre IIbis de la troisième partie du code de la santé publique est complété par un article L. 3232‑10 ainsi rédigé :

«  Art. L. 3232‑10. – La politique de santé contribue à la prévention, au traitement et à la lutte contre la dénutrition, notamment à travers le suivi nutritionnel des établissements d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes. »

Exposé sommaire :

Par cet amendement, nous souhaitons poser la prévention de la dénutrition comme priorité de la politique de santé publique.

La dénutrition est un état pathologique qui touche près de 800 000 personnes en France et constitue l'un des principaux facteurs de perte d'autonomie chez les personnes âgées.

La lutte contre la dénutrition doit être particulièrement considérée dans les EHPAD. EN effet, une récente étude d'UFC Que choisir (24‑03‑2015) indique qu'entre 15 et 38 % des séniors placés dans des EHPAD souffriraient de dénutrition. On apprend également que sur 88 lieux de placement testés, aucun ne respecte la totalité des recommandations en termes d'équilibre nutritionnel, de rythmes alimentaires et de durée minimale des repas.

1 commentaire :

Le 31/01/2016 à 19:08, VALIERES Dominique a dit :

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URGENT de vérifier tous les aspects de la nutrition. Confrontée personnellement aux problèmes des repas en EHPAD pour mon père, c'est moi qui tire les sonnettes d'alarme : amaigrissement excessif, réponse : "c'est la maladie", en assistant mon père (ma sœur, une auxiliaire de vie rémunérée par nous et moi) à la prise d'au moins un repas par jour pour veiller aux quantités absorbées et avec des compléments que je fournis pour faire du goûter une vrai collation et pour qu'il ait au moins un fruit frais par jour le poids a été rétabli en trois mois, Les repas sont chronométrés, note de service affichée en salle à manger : "18 h 30 la soupe, 18 h 35 le plat chaud, 18 h 45 le dessert, 19 h débarrasser le couvert" soit 1/2 h pour le repas du soir !!! Les résidents sont pressés de terminer à compter de 18 h 55, c'est une incitation à la maltraitance par le personnel qui n'a pas le choix et doit respecter les horaires. Mixé prescrit par l'infirmière cadre trop facilement sous prétexte de risque de fausse route, pas d'alternative de repas hachés. Par incompétence de la cadre et méconnaissance des effets pervers de de la pression qu'elle met sur le personnel les repas qui devraient être un moment de plaisir sont une course contre la montre. Je lui dit un jour que le personnel avait davantage l'œil sur la pendule que sur les résidents. Il faudrait créer des commissions d'experts (anciens professionnels)qui ne soient pas les financeurs pour visiter les EHAPD et faire remonter les disfonctionnements auprès des Conseils départementaux et ARS.

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