Déposé le 11 juin 2016 par : Mme Dombre Coste, Mme Berthelot, M. Cresta, M. Delcourt, Mme Guittet, M. Destans, M. Cavard, Mme Pochon, M. Assaf, M. Premat, Mme Quéré, Mme Fourneyron, M. William Dumas, M. Bleunven, Mme Massonneau.
Dans un délai de neuf mois suivant la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport précisant dans quelle mesure chaque personne pourrait disposer gratuitement chaque jour d'une quantité suffisante d'eau potable pour répondre à ses besoins élémentaires.
Considérant l'eau comme un bien commun de l'humanité et non une marchandise, de nombreuses organisations défendent le principe de la gratuité des premiers mètres cubes consommés, correspondant à des besoins élémentaires d'hygiène et d'alimentation. Ce volume est estimé à environ 15m3.
Ce dispositif dont l'impact politique et social est indéniable, permet également la sensibilisation des consommateurs à l'importance de la ressource. En effet, mise en place dans certaines collectivités, la gratuité n'a pas entrainé de hausse de la consommation mais bien une baisse de cette dernière.
Ce droit à l'eau peut être rendu possible grâce à une différenciation de facturation entre les catégories d'abonnés domestiques et activités. Elle permet un impact budgétaire nul afin de ne pas réduire les capacités d'investissement des collectivités. De plus, si ce droit instaure la gratuité sur la part eau, elle ne s'applique pas à la part assainissement.
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