Amendement N° 15 (Rejeté)

Nouveaux droits des personnes en fin de vie

(1 amendement identique : 286 )

Déposé le 2 octobre 2015 par : M. Decool.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Après l'alinéa 10, insérer l'alinéa suivant :

«  Toute personne estimée en fin de vie a le droit à une présentation de son dossier médical en réunion de concertation pluridisciplinaire, à une consultation de la douleur, aux équipes mobiles de soins palliatifs ou à une place en unité de soins palliatifs, à l'accès à un réseau de soins palliatifs. »

Exposé sommaire :

Il n'y a pas de définition claire de la fin de vie. Dans certaines situations, sa reconnaissance est évidente. En revanche, il existe de nombreuses maladies ou stades d'une maladie dont l'histoire naturelle est faite de poussées et où l'issue n'est pas toujours claire. On ne peut dès lors affirmer l'étape « fin de vie » que rétrospectivement, après le décès. Avant cela, toute affirmation est chargée d'incertitude. Légiférer sur la fin de vie, c'est donc légiférer sur une donnée non définie.

Il est du devoir du médecin d'approcher la fin de vie le plus finement possible par la biais d'une consultation approfondie du dossier, du patient, de l'établissement de scores cliniques, de la rencontre avec la famille et de présentation du dossier à ses confrères d'exercice médical (les consultations avancées de soins palliatifs).

Il faut tenter d'approcher au mieux et dans chaque cas particulier ce qu'est la fin de vie en coopération avec les structures existantes : le comité d'éthique d'établissement, la réunion de concertation pluridisciplinaire, le comité de lutte contre la douleur, les équipes mobiles de soins palliatifs.

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