Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier
11 interventions trouvées.
Madame la ministre, en commission élargie et aujourd’hui encore, les députés de la majorité se sont plu à rappeler à chacune de leurs interventions que le budget de l’éducation nationale était redevenu le premier budget de la nation, cap hautement symbolique à leurs yeux
oubliant au passage de préciser que cela était aussi dû à l’effet mécanique de la baisse des taux d’intérêt de la dette.
Mais mon propos n’est pas là. Oui, la France dépense beaucoup d’argent pour l’éducation de ses enfants…
La question qui se pose est celle de l’efficience de cet effort budgétaire, car celui-ci est en fait celui des Français et cela nous oblige. Lorsque votre majorité a décidé de recruter 60 000 fonctionnaires de plus dans ce ministère, c’est une faute de ne pas avoir concomitamment pensé les réformes structurelles dont cette grande maison trop im...
Il y a là des ferments de progression dans la confiance que les enseignants et les parents doivent retrouver en leur école. J’aimerais avoir votre sentiment sur ces deux points.
Décidément, cette réforme des rythmes scolaires est votre chemin de croix et restera dans les annales de la jurisprudence de ce qu’il ne faut pas faire.
Vous avez touché au principe de la libre administration des collectivités locales et vous ne cessez de le payer. La méthode selon laquelle l’État décide et les communes doivent payer ne marche pas, comme vous en faites aujourd’hui la démonstration avec un clivage frontal sur la question du Fonds d’amorçage. Madame Rabault, et vous, chers collè...
Le territoire national est à 80 % rural – telle est la réalité humaine et géographique de notre pays. Il faut que vous réalisiez que ces territoires ruraux connaissent l’asymétrie de l’information et de l’ingénierie territoriale, comme on le voit à propos des projets éducatifs territoriaux. En outre, ce qui a prévalu dans la mise en place des ...
Avec l’habileté que nous lui connaissons, M. le président de la commission des affaires culturelles nous a retracé une chronologie idéale des faits : les parlementaires de la majorité déposent un amendement et, par le plus heureux des hasards, le Premier ministre « couvre » cette initiative.
J’entends bien que cela serve votre propos, mais, monsieur le président de la commission, faites-nous au moins l’amabilité de reconnaître que, sur la question des rythmes scolaires, nous n’avons jamais varié.
Ce n’est pas l’opportunité d’enfoncer un coin dans la brèche qui s’est ouverte sous nos yeux cet après-midi qui motive nos interventions. Nous avons toujours dit que, si l’État réformait les rythmes, ce qui impliquait de facto que les communes mettent en place des activités périscolaires, il fallait que l’État aide les communes à le faire. C’es...