Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier
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Si je me réfère au climat qui régnait dans l'hémicycle lors de la première lecture du texte, je me souviens que vous étiez, monsieur le ministre, très vindicatif. Il semble que vous soyez à nouveau dans le même état d'esprit.
À ce stade de l'examen du texte, nous devrions employer notre énergie à approfondir la réflexion plutôt que d'adopter un ton aussi vif que celui que vous avez employé à notre égard.
Vous nous avez renvoyés à de prétendues postures idéologiques ou politiciennes alors que nous cherchions seulement à enrichir le débat. Pour en venir à l'article 3 A, je souhaiterais comprendre le sens du premier alinéa. Je ne sais pas en effet ce que signifient « les inégalités sociales et territoriales de réussite. » Aux termes de l'article ...
Monsieur le rapporteur, je n'ai pas eu de réponse à ma remarque sur l'expression : « inégalités sociales et territoriales de réussite ». Je dois dire que je ne la comprends pas et que je ne la trouve pas juste sur le plan rédactionnel.
J'ajouterais pour ma part l'expérience du pédagogue. En exigeant d'un élève le sens de l'effort, non seulement on lui montre du respect, mais de plus on lui rend service en décuplant chez lui l'intérêt de l'apprentissage. Il est donc véritablement dans l'intérêt de l'élève de mentionner le goût de l'effort.
Les enseignants regrettent souvent d'avoir à endosser des fonctions qui ne sont pas naturellement les leurs, en particulier les tâches éducatives qui sont traditionnellement dévolues à la famille. Il nous paraît évident de rappeler dans un texte de loi que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants.
Les enseignants vous diront que cette évidence n'est pas la mieux partagée et qu'il faut parfois savoir rappeler que les parents ont une fonction éducative, qu'elle est un dû, un devoir.
Je suis frappée de l'absence de suites données à nos propositions, ce qui révèle une attitude assez préoccupante de la part de nos collègues, de M. le rapporteur et du Gouvernement. Vous récusez la notion d'effort.
En tout cas, vous ne lui accordez pas le droit de figurer dans le texte de la loi. Le goût de l'effort et le respect de l'autorité, vous n'en voulez pas, alors même que toutes les figures détentrices de l'autorité sont aujourd'hui si malmenées ! Vous récusez la notion d'effort et, quand nous évoquons le respect dû à la personne qui fonde la vi...
Madame la ministre déléguée, la liberté d'enseignement vous paraît être une évidence mais je voudrais vous rappeler des événements qui se sont produits ces derniers mois. Des enseignants ont été agressés par des élèves. Je pense en particulier à un professeur d'histoire-géographie qui avait évoqué en classe le régime politique du Maroc.
Aujourd'hui, en France, des enseignants renoncent à enseigner une partie de leur discipline parce qu'ils craignent les réactions de leurs élèves.
Comment pouvez-vous prétendre que cela n'a rien à voir ? La pédagogie n'aurait-elle donc rien à voir avec l'enseignement ? Je ne comprends pas votre argument.