Les amendements de Benoist Apparu pour ce dossier
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Ce n'est pas un aveu, soyez assurés que nous l'assumons totalement. Ou alors, qu'on m'explique comment parvenir à réduire le déficit public, comme nous le souhaitons tous, sans toucher au ministère qui occupe un fonctionnaire sur deux avec le premier budget de la nation !
Vous aller exercer sur tous les autres ministères une pression considérable. Nous remplacions un fonctionnaire sur deux, vous n'en remplacerez qu'un sur trois. Vous avez passé des mois à nous expliquer que nous menions une politique absolument catastrophique mais vous allez faire deux fois plus dans tous les ministères autres que l'éducation na...
L'argument corrélant moyens et qualité du système éducatif serait recevable si les moyennes de l'OCDE n'étaient pas ce qu'elles sont et si les effectifs n'avaient pas diminué. Celui-ci a perdu en vingt ans 500 000 élèves tout en gagnant 30 000 enseignants. 500 000 élèves de moins, 30 000 enseignants de plus : je ne vois nulle dégradation fondam...
On en discutera bien évidemment au cours de nos débats. Les moyennes de l'OCDE montrent aussi que les douze ans de scolarité dite obligatoire du système éducatif français coûtent par élève autant que les dépenses des pays de l'OCDE les plus performants.
Essayons donc aujourd'hui, si vous le voulez bien, de sortir de ce débat un peu stérile exclusivement centré sur la question des moyens.
Nous avons probablement une différence d'appréciation en la matière, je l'assume totalement. Je voudrais simplement éviter que le débat ne soit monopolisé exclusivement par cette question au détriment de la réalité du problème, qui est l'organisation de notre système éducatif. Établissements et enseignants me semblent des objectifs de réforme b...
J'en viens maintenant à la vision de l'école qui est la nôtre et aux piliers que nous voudrions voir apparaître dans cette réforme. En ce qui nous concerne, deux objectifs nous semblent primordiaux. Le premier, c'est la nécessité dans laquelle se trouve notre pays d'élever le niveau de connaissances et de compétences des générations en repensa...
Certes. Il est donc fondé sur trois cycles, primaire, secondaire et supérieur. Ces trois cycles tels qu'ils sont organisés aujourd'hui nous semblent dépassés. Nous devons revoir l'architecture globale de notre système éducatif. Pourquoi ? Tout simplement parce que les attentes de la nation sont bien différentes de celles qui en sont à l'origine...
La deuxième étape doit permettre à notre pays d'atteindre les objectifs de Lisbonne, c'est-à-dire 50 % d'une génération diplômée de l'enseignement supérieur défini à l'échelle européenne. Nous sommes à 35 % et non à 42 %, chiffre répandu mais trompeur puisqu'il intègre les diplômés à bac + 2 alors que les objectifs de Lisbonne commencent à bac ...
Enfin, deux points me semblent incontournables pour une véritable refondation, le statut des établissements et celui des enseignants. Nous ne pouvons pas continuer à fonctionner avec une définition du statut de l'enseignant qui date de 1950, à une époque où 50 % d'une classe d'âge atteignaient le collège et 15 % le lycée. La définition du statu...
Si nous souhaitons accompagner des sociologies très différentes dans nos classes, nous devons mener une véritable réforme du statut des enseignants et inclure dans leur temps de travail autre chose que la seule transmission des savoirs disciplinaires. Malheureusement, votre texte de loi, monsieur le ministre, n'en pipe mot. Le rapporteur nous a...
Quant au statut des établissements scolaires, c'est un élément tout aussi fondamental et d'ailleurs lié au précédent. Là encore, pour prendre en charge l'hétérogénéité grandissante de nos établissements scolaires, nous devons leur confier la gestion d'une dotation horaire véritablement globale, c'est-à-dire non disciplinaire, non maquettée au p...