Les amendements de Bernard Deflesselles pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre chargé des affaires européennes, monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, mon groupe ne partage pas vous le comprendrez, monsieur Cazeneuve la vision angélique de l'action du Gouvernement que vous venez d'exposer. Pour la troisième fois en moins de quinze ...

Vous nous avez dit ensuite gonflant vos muscles que vous alliez renégocier le traité que vos prédécesseurs avaient mis des mois à négocier et à signer, et qu'on allait voir ce qu'on allait voir Mais on n'a rien vu ! (« Rien ! » sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Pour reprendre une phrase bien connue, ...

Alors, si vous voulez vous gargariser, mes chers collègues, d'une réorientation de la politique européenne comme je viens encore de l'entendre « Vaste programme ! » aurait dit un célèbre homme d'État , faites-le, libre à vous ! Mais personne n'est dupe ! Enfin, vous n'avez eu de cesse, depuis six mois, d'affaiblir le couple franco-allemand,...

Pour compléter ce bien pauvre bilan, nous avons assisté la semaine dernière, en direct, à l'échec d'un vrai projet en matière de défense européenne : la fusion EADS-BAE. Monsieur Cazeneuve, vous qui avez siégé à la commission de la défense, vous savez de quoi je parle : c'était un projet de souveraineté et de politique industrielle, un projet e...

Monsieur le ministre, où sont les réponses de notre pays aux propositions du groupe sur le futur de l'Europe créé au début du printemps par le ministre des affaires étrangères allemand ?

Quelle est la position de la France sur la démocratisation générale du système européen ? Quelle est sa position sur l'élection du président de la Commission au suffrage universel et sur la création d'une véritable armée européenne ? Pendant que vous appeliez un à un vos députés récalcitrants et frondeurs à rentrer dans le rang, nos partenaires...

Le budget que nous avons commencé à examiner hier en témoigne. Alors que tous nos partenaires s'imposent des efforts de redressement et procèdent à des réformes structurelles, la France prend des décisions altérant la compétitivité de ses entreprises, tout en ne diminuant pas suffisamment la dépense publique et en matraquant fiscalement les Fra...

L'essentiel est maintenant fait ; c'était l'étape primordiale qu'il fallait franchir. Vous aurez à appliquer et à mettre en oeuvre le travail que nous avions au préalable réalisé. Mais la France a-t-elle encore une voix qui porte en Europe ?

Y a-t-il un cap ? Y a-t-il une vision ? Y a-t-il un souffle que vous puissiez transmettre à nos compatriotes ? Nicolas Sarkozy n'est plus là pour servir de bouc émissaire. Vous êtes maintenant, monsieur le ministre, avec le Premier ministre et avec le Président de la République, face à vos responsabilités, responsabilités imminentes, responsab...

Je conclus, monsieur le président (« Il serait temps » sur les bancs du groupe SRC.) Nos partenaires ne nous attendront pas pour avancer. Qu'avons-nous à leur dire ? Qu'avez-vous, monsieur le ministre, messieurs les députés de la majorité, à leur dire ? Là, est la seule question qui vaille. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)