Les amendements de Bruno Le Maire pour ce dossier

12 interventions trouvées.

Madame la présidente, messieurs les ministres, chers collègues, nous sommes tous ici des élus de la République, certains, anciens, d’autres, plus jeunes. Ce qu’il y a de désolant dans cette assemblée, c’est que rien ne change jamais !

Toujours le même jeu de rôle. Toujours la majorité qui ne trouve d’autre excuse à ses échecs que la responsabilité de la majorité précédente sans comprendre que, depuis quatre ans, qu’elle est au pouvoir, l’augmentation du chômage, c’est la responsabilité du Président de la République et de cette majorité.

Toujours la même augmentation de la dette publique, qui avoisine les 100 % et il faut vraiment être un député de la majorité pour se glorifier de stabiliser à 100 % de la richesse nationale la dette publique.

Toujours la même augmentation de la dépense publique alors que nous savons tous que la dépense publique plombe la croissance française…

…et qu’il serait temps non de la stabiliser, mais de la faire baisser. Toujours l’incapacité de tous les gouvernements – et je vais vous faire plaisir, messieurs les ministres – de droite comme de gauche à respecter les engagements que nous avons pris auprès de nos partenaires européens d’atteindre moins de 3 % du déficit public par rapport à ...

Toujours les emplois aidés, monsieur le ministre, comme seule réponse au chômage alors que tous les instituts, de l’INSEE jusqu’à la Cour des comptes, nous expliquent qu’à la sortie des emplois aidés, les Français, jeunes ou moins jeunes, sont moins employables que lorsqu’ils entrent dans ces emplois aidés

Et au bout du compte, messieurs les ministres, messieurs les parlementaires, quelle France laissons-nous à nos enfants ? Une France du chômage, une France incapable de créer des emplois, une France qui s’appauvrit, une France où il n’y a pas de croissance, une France où il n’y a pas de perspective, une France dont nos enfants veulent aujourd’hu...

…de plus de gendarmes et de plus de militaires pour garantir la sécurité de tous les Français sur notre territoire ainsi que sur les théâtres d’opérations extérieures. Mais si nous voulons créer plus de postes de fonctionnaires afin de garantir les missions régaliennes essentielles de l’État, ayons le courage de supprimer ailleurs un certain no...

Ayons le courage de reconnaître, monsieur le ministre, que nous ne pouvons pas continuer à avoir, dans l’éducation nationale, des enseignants – que je respecte, parce que j’en ai été un, et que je considère qu’ils sont au coeur du contrat social français – qui travaillent pour les uns vingt-huit heures par semaine, pour d’autres dix-huit heures...

Ayons le courage de vraies ruptures et de vrais changements. Ayons le courage de dire que nous allons supprimer tous les contrats aidés – qui ne permettent pas à nos enfants d’accéder à des métiers et des qualifications – et que les économies ainsi réalisées seront consacrées à l’apprentissage, à la formation des apprentis, et aux aides à l’app...

Monsieur le ministre, ayons le courage de reconnaître qu’un impôt sur le revenu juste serait un impôt payé par tous les citoyens français qui, par ce geste, marqueraient leur attachement à la République et financeraient, en fonction de leur revenu et de leur situation, tous les services publics de notre pays.

Enfin, nous sommes tout ici élus de la République. Nous voyons tous, monsieur le ministre, la situation dans laquelle se trouve notre pays. Nous voyons tous qu’à force de ne pas changer, nous ouvrons tout grand la voie aux extrêmes. À force de défendre toujours les mêmes politiques, nous laissons comme seule possibilité aux Français de donner ...