Les amendements de Catherine Lemorton pour ce dossier
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Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, mes chers collègues, je ne vais naturellement pas présenter en détail le contenu du projet de loi, les ministres et le rapporteur l'ayant fait brillamment avant moi. S'il est un domaine où le mot « urgence » qu'i...
renforce la détermination du Gouvernement à agir simultanément sur deux fronts : d'un côté, à court terme, en prenant les mesures d'urgence nécessaires ; de l'autre, de manière plus structurelle, par l'engagement de réformes négociées de relance de l'emploi. Sachez, messieurs les ministres, que la majorité parlementaire est naturellement prêt...
Comment imaginer qu'il puisse en être autrement, étant donné la politique menée au cours des dernières années, qui s'est traduite, je le rappelle, par la suppression de près de 80 000 postes d'enseignants et par la réduction catastrophique des moyens de l'éducation prioritaire ? (Mêmes mouvements.)
C'est pourquoi la politique de refondation de l'école qu'entend mener le Gouvernement constitue une première réponse. Certes, elle aura un coût financier, mais il s'agit avant tout d'un investissement indispensable pour l'avenir. D'autre part, les quelque 120 000 jeunes qui sortent chaque année du système éducatif sans diplôme représentent un c...
À moyen terme en redonnant moyens et confiance à l'éducation nationale, à court terme en apportant des solutions à tous ces jeunes sortis de l'école sans qualification et, dès lors, laissés pour compte. Cependant, on ne pas tout mettre sur le dos du système éducatif. Sans doute avons-nous tendance collectivement à trop en demander à l'école. N...
Cette politique néfaste a d'ailleurs coûté cher en terme de destruction du lien social et de dégradation des conditions de vie des populations dans les territoires fragilisés socialement. Mais il est vrai que ce coût n'a pas la lisibilité d'une ligne budgétaire ! Aujourd'hui, nous nous trouvons face à un nombre inquiétant de jeunes sans format...
Tout en intégrant les exigences de sécurité carcérale, l'établissement place l'éducation au coeur de la prise en charge des jeunes détenus, dans l'objectif de préparer leur sortie et leur réinsertion afin d'éviter toute récidive.
Non, ce n'est pas hors sujet, madame. Ce que me disait le proviseur, qui s'occupait de l'enseignement personnalisé sur place, c'est que ces jeunes au parcours chaotique, ayant un rapport conflictuel avec l'institution de l'éducation nationale, ne sont pas du tout en rupture avec l'apprentissage, bien au contraire. Ainsi, dans ces établissement...
Comme vous le voyez, ce n'est pas hors sujet que d'évoquer les établissements pour mineurs. Naturellement, les emplois d'avenir ne s'adressent pas en priorité aux jeunes placés dans une situation aussi difficile, mais ils participent de la même logique : en ouvrant aux jeunes qui seront recrutés un premier parcours de formation professionnelle...
Oui, mes chers collègues de l'opposition, les emplois d'avenir représentent une dépense nouvelle, qu'il ne s'agit pas de juger dérisoire.
Outre qu'elle ne conduira pas le Gouvernement à renoncer à ses objectifs de limitation des déficits publics, il ne faut pas perdre de vue que si accompagner l'humain peut avoir un coût
l'humain vaut le coup, l'humain est une richesse. Pour tous les jeunes sans qualification, je souhaite que ce texte soit voté aussi par l'opposition, parce qu'ils le valent bien. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)