Les amendements de Catherine Lemorton pour ce dossier

20 interventions trouvées.

Madame la présidente, si vous le voulez bien je m'exprimerai depuis l'hémicycle sans monter à la tribune. Si je reste au niveau de M. Tian, peut-être me comprendra-t-il mieux ! (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Dans mon parcours professionnel, j'ai eu à prendre en charge des bénéficiaires de l'aide médicale d'Etat. Pour l'opposition, nous sommes trop généreux ; elle nous traite d'humanistes et considère que nous sommes irresponsables. Au-delà du fait que cela me paraît bien paradoxal, je pose une question : qui sont globalement les étrangers qui arriv...

Ce n'est pas de l'angélisme ; ce sont les faits ! Je crois que vous ne connaissez pas le parcours du combattant qui permet d'obtenir l'AME.

Il n'y a qu'à voir les contraintes imposées en matière de domiciliation. Il se passe parfois dix-huit à vingt-quatre mois entre l'arrivée d'un étranger sur notre territoire et le moment où il peut bénéficier de l'AME. J'ai été confronté à des cas que je peux vous citer. Monsieur Tian, vous avez parlé de la procréation médicalement assistée. Ce...

Je parle donc d'un grand centre de PMA et d'une époque où cela était autorisé. Quand je pense à toutes les inepties que nous avons entendues en novembre 2010 ! Pour les cures thermales je n'ai pas eu besoin d'aller plus loin. J'ai demandé au maire de Bagnères-de-Luchon, station thermale de Haute-Garonne, si les bénéficiaires de l'AME étaient si...

Mme la ministre vous a déjà répondu pour ce qui concerne le déficit des hôpitaux, et je crois que M. Sirugue reviendra sur ce point. En juillet dernier, je n'ai pas eu le temps de répondre à un député de l'opposition, présent ce matin, qui disait une très grosse bêtise je ne vous donnerai pas son nom. Selon ce parlementaire, les bénéficiaire...

En novembre 2010, un amendement de M. Tian proposait de récupérer le trop-perçu touché par les bénéficiaires de l'AME. À l'époque, Mme Bachelot qui savait que j'avais raison n'avait même pas osé me répondre. Que pourrions-nous récupérer alors que les malades en question ne font pas l'avance de leur frais et ne touchent donc jamais d'argent ? Mo...

Vous agitez le problème pour faire réagir les Français. C'est vous qui mettez l'accent sur un faux problème. Notre pays est une terre d'accueil même si nous ne disons pas qu'il faut accueillir le monde entier et toute la misère de la planète.

Faites attention à ce que vous dites ! Faites attention au chemin que vous empruntez ! Regardez à qui vous donnez raison ! Vous porterez, en tout cas, l'entière responsabilité des conséquences de vos choix, si vous voyez ce que je veux dire. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, GDR et écologiste.)

À ce stade du débat, soit l'on méprise, soit l'on répond ; je répondrai puisque nous menons un débat républicain.

Ne pensez pas, monsieur Jacob, qu'empêcher une personne de se soigner, fût-elle en situation irrégulière sur notre territoire, soit sans danger pour le reste de la population.

Je tiens à rétablir la vérité car on a tronqué mes propos. Quand je dis qu'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, c'est la vérité ; mais, une fois qu'une personne est sur notre territoire, qu'en fait-on si elle est malade ?

Vous parlez d'une demande d'entente préalable. Mme la ministre a fort justement donné l'exemple du diabète insulino-dépendant. Elle a cependant fait preuve d'un certain optimisme car, lorsqu'un diabétique ne se pique pas régulièrement à l'insuline, au bout de quarante-huit heures il n'est généralement plus de ce monde. Alors, quand vous dites q...

Laissez-moi développer mon argumentaire, monsieur Goasguen ! Lorsqu'on diagnostique une hépatite B, une hépatite C ou une tuberculose multirésistante, cela entraîne des soins coûteux. Cela étant posé, qu'est-ce qu'on fait ?

Et comme les soins sont coûteux, on ne donne pas l'accord pour les soigner ? Mais il serait extrêmement dangereux de ne pas soigner ces gens. Vous voulez que nos enfants attrapent une tuberculose multirésistante ? Tout cela pour vous dire que, dans ces cas, la demande d'entente préalable est ridicule !

Vous êtes en train de vous contredire. À partir du moment où quelqu'un arrive à l'hôpital et où l'on diagnostique une maladie, on le soigne. Si vous empêchez les gens d'accéder au système ambulatoire, vous ne ferez qu'accentuer l'augmentation des soins à l'hôpital. Voilà où mène votre logique ! Aujourd'hui, nous savons que les gens qui arriven...

C'est pourtant ce que l'on entend de votre côté D'ailleurs, j'ai vu que vous opiniez du chef en écoutant les propos de M. Collard. Vous sembliez être d'accord avec lui, ce qui m'embête un peu.

Quand on parle du diagnostic de maladies graves, monsieur Tian, vous faites un parallèle avec le Moyen Âge. Je comprends pourquoi nous ne nous entendons pas : vous n'êtes pas du même siècle que nous ! (Rires sur divers bancs.) Oui, il y a des maladies qui ressurgissent, alors qu'elles devraient avoir disparu, comme la rougeole et la tuberculose...

Je tiens à préciser que l'avis défavorable exprimé par M. Tian n'engage que lui et son groupe. La commission a voté pour cet amendement n° 1.

Évidemment défavorable pour des raisons que l'on ne va pas ressasser. Tout cela n'est pas raisonnable. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)