Les amendements de Christophe Guilloteau pour ce dossier
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Sans vouloir répondre à tous les intervenants, je tiens tout de même à présenter quelques remarques à la suite de la discussion générale. S'agissant de l'attribution de la carte du combattant à partir de cent vingt jours de présence sur le théâtre des opérations, notre collègue M. Léonard a parlé de « régression ». S'il fréquentait un peu plus...
Madame Poumirol, nous n'avons jamais voulu remettre en cause le 19 mars. À titre personnel, j'y ai toujours été relativement favorable.
Je déplore et je l'ai du reste dit au ministre , que le débat ne se soit pas tenu plus tôt à l'Assemblée nationale et que vous ayez déterré un texte qui avait dix ans d'ancienneté !
Mon collègue Villaumé a quant à lui parlé d'un « bon vecteur ». Dans ces conditions, il va voter la proposition !
J'ai cru comprendre que tout le monde était d'accord, mais chacun mène son petit jeu politique ! En tout cas, les associations d'anciens combattants qui vous regardent attendent un geste, sachant, monsieur le ministre, que notre proposition coûte cinq millions d'euros, soit 0,20 % du budget !
Certes, cette année votre budget est contraint et s'inscrit en baisse de 2,5 %. Mais une telle mesure serait vraiment la bienvenue pour les anciens combattants.
Dans nos permanences, nous avons tous reçu des anciens combattants meurtris de ne pas être reconnus en tant que tels parce qu'il leur manquait quinze jours ou trois semaines.
Sans aller jusqu'à dire que je gardais le meilleur pour la fin, je n'ose imaginer, madame Zanetti, l'accueil que réserveront les anciens combattants à l'élue de la Moselle que vous êtes lors des cérémonies ces prochains jours autour de monuments aux morts. Ils auront certainement apprécié votre intervention,
Pas du tout, bien au contraire. S'agissant du coût de la mesure, quand on est capable, d'un coup de baguette magique, de trouver soixante-dix millions pour la suppression du jour de carence des fonctionnaires, on peut dégager les quatre sous qui manquent ici, monsieur le ministre ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)