cosignée par Julien Aubert, Gérard Cherpion, Dino Cinieri, François Cornut-Gentille, Jean-Michel Couve, Marie-Christine Dalloz, Marc-Philippe Daubresse, Jean-Pierre Decool, Jean-Pierre Door, Dominique Dord, Georges Fenech, Guy Geoffroy, Alain Gest, Philippe Gosselin, Anne Grommerch, Arlette Grosskost, Jean-Claude Guibal, Patrick Hetzel, Jacques Lamblin, Marc Le Fur, Lionnel Luca, Olivier Marleix, Philippe Armand Martin, Alain Marty, Alain Moyne-Bressand, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Josette Pons, Didier Quentin, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Sophie Rohfritsch, André Schneider, Jean-Marie Sermier, Fernand Siré, Éric Straumann, Guy Teissier, Jean-Marie Tetart & Jean-Pierre Vigier
Mesdames, Messieurs, La loi de modernisation de l'économie prévoit un délai supplétif de paiement de 30 jours et un délai maximal de 45 jours fin de mois ou 60 jours calendaires.
Mais ciblé sur les relations entre fournisseurs et acheteurs, ce dispositif n'est pas adapté aux contrats complexes et souvent de longue durée que sont les marchés privés de travaux.
Il est, en outre, inapplicable aux maîtres d'ouvrage non professionnels.
Sous l'effet de la LME, dans le secteur du bâtiment, les délais fournisseurs ont diminué alors que les délais clients, eux, se sont accrus, contraignant les entreprises à rechercher des financements supplémentaires.
Cette situation a pour conséquence directe un dramatique essoufflement des trésoreries dans une période où l'appareil de production est déjà extrêmement fragilisé. Les rapports publiés par l'Observatoire des délais de paiement en 2009, 2010 et 2011 ont d'ailleurs confirmé que le secteur du bâtiment était, en raison...
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