Mesdames, Messieurs, La sensibilité à la souffrance d'autrui ne s'arrête plus de nos jours à la souffrance humaine.
Nos contemporains, conscients de la souffrance que peut ressentir tout être sensible doué de mémoire, ont étendu aux animaux qui sont sous notre responsabilité cette protection juridique, quand il s'agit de sévices graves.
Art.
521-1 du code pénal, alinéas 1 et 3 : Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
À titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d'un animal, à titre définitif ou non.
Il ne s'agit donc pas d'établir une égalité homme-animal, mais de rendre l'homme plus grand par sa volonté de prendre en compte la souffrance animale quand elle dépend de lui.
Malheureusement l'alinéa 7 de cet article (les...
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