cosignée par Damien Abad, Julien Aubert, Olivier Audibert Troin, Véronique Besse, Étienne Blanc, Valérie Boyer, Philippe Briand, Gérald Darmanin, Jean-Pierre Decool, Stéphane Demilly, Nicolas Dhuicq, Dominique Dord, Daniel Fasquelle, Yannick Favennec, Jean-Pierre Gorges, Philippe Gosselin, Arlette Grosskost, Jean-Claude Guibal, Meyer Habib, Patrick Hetzel, Valérie Lacroute, Marc Le Fur, Philippe Le Ray, Lionnel Luca, Thierry Mariani, Alain Marleix, Franck Marlin, Patrice Martin-Lalande, Jacques Myard, Jean-Frédéric Poisson, Didier Quentin, Jean-Luc Reitzer, Rudy Salles, Michel Sordi, Lionel Tardy, Guy Teissier, Patrice Verchère & Michel Voisin
Mesdames, Messieurs, L'actualité de ces derniers mois a montré, parfois tragiquement, le fort degré de violence qui imprègne notre société. Des groupes préparés, entraînés, équipés, profitent régulièrement d'évènements ou de manifestations pour semer le trouble, portant atteinte aux biens et aux personnes, en particulier contre les forces de l'ordre et les institutions publiques.
L'article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure régit les conditions nécessaires à la dissolution de certains groupements et associations.
Cet article est le fondement juridique pour la dissolution d'organisations n'ayant aucune existence juridique, comme ce fut le cas pour le groupe terroriste « Action directe » en 1982 ou encore pour les groupes « Black Bloc » actuellement.
Cet article fut à l'origine rédigé prioritairement pour lutter contre les groupes de combat qui tenteraient de s'en prendre à l'État, à l'intégrité du territoire ou aux valeurs de la République....
1 commentaire :
Le 24/09/2014 à 22:26, registered a dit :
La droite réac veut "dissoudre" ceux qui la combattent.
Pour une petite explication de texte http://lahorde.samizdat.net/2014/09/22/40-deputes-demandent-la-dissolution-des-antifas/
Je cite : "Mercredi 17 septembre, 40 députés ont déposé une proposition de loi « tendant à élargir les conditions de dissolution des associations ou groupements de fait tels que les groupes « antifas » » ; on pourrait en rire, si la démarche ne s’inscrivait pas dans un mouvement plus vaste de criminalisation de l’antifascisme de la part de ses ennemis déclarés, qu’ils appartiennent ou pas aux partis de gouvernement."
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