Mesdames, Messieurs, Une agence de notation américaine a abaissé à 0, 5 % sa prévision de croissance pour la France en 2014. Cette prévision est également abaissée pour 2015. Ce qui est en cause, c'est la faible croissance de la demande française au deuxième trimestre (0, 2 %) et la contraction des dépenses d'investissement de 1, 1 %, particulièrement négative pour le potentiel de croissance du pays.
Tous les signaux sont dans le rouge - chômage, pouvoir d'achat, pauvreté, exportations, production industrielle - alors que la distribution de dividendes pour les actionnaires ne se tarit pas et bat des records indécents.
Plus 30 %, c'est la hausse spectaculaire, sur un an, des dividendes versés par les entreprises françaises au deuxième trimestre.
Un record en Europe, qui affiche une hausse de 18, 2 % (dont 9, 7 % pour le Royaume-Uni et 3, 9 % pour l'Allemagne), et loin devant le Japon (18, 5 %), mais aussi les États-Unis (13, 8 %). La crise ? Mais quelle crise ? Il...
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