Mesdames, Messieurs, Les statistiques relatives à la mortalité sur les routes révèlent que sur cent victimes d'accidents de la route, dix décèdent immédiatement et cinquante décèdent avant leur transfert ou leur admission dans un centre hospitalier.
Il apparaît, en effet, que lors des situations les plus graves, la vie de la victime dépend des soins prodigués lors des premières minutes après l'accident.
Or, il s'avère que bien souvent, en fonction du contexte et de la localisation de l'accident, les services de secours professionnels ne peuvent prendre en charge la victime que plusieurs minutes, voire dizaines de minutes après l'impact.
Ainsi, les premiers témoins sont, souvent sans le savoir, les seuls à pouvoir intervenir de manière décisive.
Cependant, il apparaît que, dans bien des cas, cette intervention n'a pas lieu ou n'est pas réalisée de manière efficace du fait du manque d'enseignement à la pratique des gestes qui sauvent.
Plusieurs milliers de vies...
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