Mesdames, Messieurs, Comment appréhender la question de la fin de vie dans la cité ? Définir cette notion peut permettre d'apporter un début de réponse.
L'Observatoire national de la fin de vie insiste sur sa dimension globale : « La fin de vie doit être appréhendée comme un processus plus ou moins long, ponctué de ruptures, au cours duquel les individus tentent, plus ou moins aisément, de faire face à la mort ». Chaque situation est donc unique et renvoie à l'intime.
C'est pourquoi, cette proposition de loi permet à chacun de décider de la façon dont il souhaite terminer sa vie, y compris en bénéficiant de l'euthanasie et d'une aide au suicide.
En effet, si l'élaboration progressive d'un cadre juridique sur la fin de vie et les droits des malades ont permis de nettes améliorations sur ce sujet, beaucoup reste à faire.
Aujourd'hui, l'on meurt toujours mal en France, comme le démontre l'étude MAHO (Mort à l'Hôpital), publiée en 2008, selon laquelle les...
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