cosignée par Damien Abad, Élie Aboud, Laurence Arribagé, Julien Aubert, Olivier Audibert Troin, Jacques Alain Bénisti, Guillaume Chevrollier, Édouard Courtial, Jean-Pierre Decool, Georges Ginesta, Claude Goasguen, Philippe Gosselin, Michel Heinrich, Michel Herbillon, Patrick Hetzel, Christian Kert, Véronique Louwagie, Thierry Mariani, Patrice Martin-Lalande, Jean-Claude Mathis, François de Mazières, Pierre Morange, Pierre Morel-A-L'Huissier, Alain Moyne-Bressand, Dominique Nachury, Yves Nicolin, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Axel Poniatowski, Josette Pons, Paul Salen, Jean-Marie Sermier, Fernand Siré, Michel Sordi, Lionel Tardy, Guy Teissier, Patrice Verchère & Philippe Vitel
Mesdames, Messieurs, Le droit de grève en France est un droit à valeur constitutionnelle.
Pourtant, le préambule de la Constitution prévoit que ce droit « s'exerce dans le cadre des lois qui le règlementent ». Dans certaines professions, ce droit de grève est bien trop souvent utilisé de manière abusive, pénalisant bon nombre de nos concitoyens.
C'est la raison pour laquelle certaines lois viennent encadrer ce droit.
La loi n° 2007-1224 du 21 août 2007 sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs permet de garantir aux usagers de ces transports, en cas de grève, un service réduit mais prévisible, tout en renforçant le dialogue social dans les entreprises concernées afin d'y prévenir le déclenchement des conflits.
La présente proposition de loi a pour objectif d'adapter ce dispositif aux activités du déchet et de la propreté. Alors que la loi du 21 août 2007 précitée visait à prévenir les...
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