Mesdames, Messieurs, L'augmentation du nombre d'occupations illicites de domicile ne peut laisser indifférent le législateur.
Les exemples se multiplient de personnes qui, de retour de vacances, d'un déplacement professionnel ou d'un séjour à l'hôpital, ne peuvent plus rentrer chez elles, parce que les squatteurs ont changé les serrures, ni faire expulser ces occupants.
La loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable comporte un article prévoyant et réprimant l'occupation illicite du domicile d'autrui, « l'introduction ou le maintien dans le domicile d'autrui à l'aide de manoeuvres, menaces, voies de fait ou contrainte, hors les cas où la loi le permet » est aujourd'hui un délit et l'article L. 226-4 du code pénal le punit « d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende ». Cependant, le phénomène des maisons et appartements squattés se développe et notre droit pénal reste inadapté à la répression de cette infraction.
Malgré...
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