Depuis qu'il a été suspendu, il y a un peu plus de quinze ans, le service militaire « suscite des nostalgies », selon l'expression de Luc Ferry (1). Si la professionnalisation des armées n'est naturellement pas remise en question, la fin de l'appel sous les drapeaux fait presque unanimement regretter un service militaire qui contribuait, dans l'esprit des Français, à l'apprentissage de la vie en communauté, à la cohésion nationale et à la prise de conscience, par les jeunes, de leurs devoirs vis-à-vis de la communauté nationale.
Ce vide né de la disparition du service national a été en partie comblé par la création, en 2010, du service civique.
Ouvert à tous les jeunes volontaires de seize à vingt-cinq ans, le service civique offre l'opportunité de s'engager en faveur d'un projet collectif d'intérêt général, avec pour objectif de renforcer la cohésion nationale.
L'extension du dispositif a été très rapide depuis sa création, passant de 6 000 jeunes...
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