Mesdames, Messieurs, Votre rapporteure avait commencé à travailler sur ce rapport lorsqu'elle est tombée, incidemment, sur un éditorial d'un hebdomadaire féminin français rapportant ce propos d'une huile d'Amazone, John Seely Brown : « Je préfère recruter un très bon joueur de World of Warcraft que quelqu'un qui a décroché un MBA à Harvard » (2). Ce qui pourrait à bon droit passer pour une boutade est plus sérieux qu'on ne le pense.
Il n'est pas question ici de vanter les mérites d'un jeu vidéo mais de souligner ce qui s'impose de plus en plus dans les discours et les pratiques de recrutement : les compétences importent bien davantage que les diplômes, aussi prestigieux fussent-ils.
Ou, mieux, au-delà des cursus ou du caractère non linéaire des trajectoires des individus, ce qui compte, en définitive, c'est la capacité qu'ils ont à faire preuve de savoir-faire et d'aptitudes.
Or cette idée s'inscrit dans un large mouvement de fond qui irrigue les initiatives...
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