24 octobre 2012

Proposition de loi N° 320

tendant à exclure du champ d'application de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé les condamnations pour crime ou complicité de crime contre l'humanité

écrite par Jean-Christophe Lagarde
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Extrait

Mesdames, Messieurs, La loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, avait pour but, sans distinction de peines, de permettre dans son article 10, la suspension de peine pour une durée indéterminée pour les condamnés dont il est établi que la pathologie du condamné n'est pas durablement compatible avec le maintien en détention.

Cette disposition générale ne prend pas en considération la gravité des crimes commis par le condamné susceptible d'obtenir le bénéfice d'une telle suspension de peine.

Ainsi, rien dans la loi ne différencie un condamné de droit commun, d'un condamné pour crime ou complicité de crime contre l'humanité. La nature même du crime contre l'humanité implique nécessairement l'imprescriptibilité de la peine, une telle suspension entre donc en contradiction avec la règle générale d'imprescriptibilité. La suspension de la peine d'un condamné pour crime contre l'humanité, comme...

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(version pdf)

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