Mesdames, Messieurs, La loi de modernisation de notre système de santé et la décision du Conseil constitutionnel du 21 janvier 2016 (1) constituent une véritable atteinte à la dignité humaine.
Délai de réflexion relatif à la suppression d'une vie anéanti ; recherches sur l'embryon autorisées (2). La femme comme l'enfant à naître sont victimes d'un aggiornamento préjudiciable ; leurs droits se voient désormais compromis à l'aune d'une perception mercantile du corps humain.
La disproportion de la recherche sur l'embryon L'élargissement de la recherche sur l'embryon à l'assistance médicale à la procréation, autorisé par l'article 155 de la loi Santé du 13 février 2015 (3), porte atteinte à la nature de l'être humain : permettre l'opération des recherches biomédicales sur des gamètes destinées à constituer un embryon ou sur un embryon conçu in-vitro ne peut être toléré. Cette démarche qui reviendrait à appliquer, consciemment, des recherches sur un...
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