cosignée par Jean-Luc Moudenc, Alain Moyne-Bressand & François Vannson
Mesdames, Messieurs, Chaque année en France, plus de 540 000 familles sont frappées par un deuil.
Ainsi, ce sont 175 000 femmes qui perdent leur époux ou compagnon, 60 000 hommes qui perdent leur épouse ou compagne.
On dénombre, au niveau national, pas moins de 4 000 000 veufs et veuves et 800 000 orphelins de moins de 25 ans.
Véritable fait de société, le deuil engendre des situations économiques, sociales et psychologiques lourdes de conséquences.
Malgré la signature de la Charte du respect de la personne endeuillée en 2009 ainsi que le recul de la perception de la complexité des formalités après décès qui était évalué à 40 % en 2008 contre 30 % en 2010 comme l'attestent les travaux de la Direction générale de la modernisation de l'État, la mort reste encore trop souvent, cantonnée à un véritable tabou.
La situation des endeuillés s'aggrave même par le silence dans lequel notre société contemporaine les a plongés et par l'absence d'information autour...
1 commentaire :
Le 21/12/2012 à 16:57, Bagneux Robert a dit :
Le deuil, fait de société ? NON, mais un fait inéluctable, oui, depuis la nuit des temps...
Une charte de la personne endeuillée ? Une journée nationale des endeuillés ?
Pour la date de la journée des endeuillés, peut-être le 2 novembre...avec les défunts.
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